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28 juin 2024 - Information Cerfrance

Réussir son entretien de recrutement

Temps de lecture 3 minutes

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Votre candidature a séduit les recruteurs. À la lecture du CV et de la lettre de motivation, ils ont envie d’en savoir plus et vous proposent un entretien. C’est le moment de mettre tous les atouts de votre côté. L’aisance à l’oral, c’est bien, assortie d’une bonne préparation, c’est mieux. Voici les conseils de Magalie Maye-Saunders, Directrice RH chez Cerfrance Poitou-Charentes, pour qui l’entretien est l’occasion d’une rencontre authentique.

Rien ne sert de se mettre plus de pression que nécessaire. Cela dit, il ne faut pas se cacher la vérité : l’entretien sera un moment décisif du recrutement « Aussi sympathique et cordiale que peut être la rencontre, il s’agit bel et bien d’un moment clé dans la procédure de recrutement. Mieux vaut donc se préparer à l’avance. »

Comment se déroule un recrutement chez Cerfrance ?

Le recrutement est un processus qui se déroule en deux, voire trois étapes.

1 – Un premier appel téléphonique

Votre premier contact avec notre équipe de recrutement se fait par téléphone pour un échange d’environ vingt, trente minutes. Il a pour objectif de préciser vos expériences principales, vos motivations pour le poste et éventuellement de fixer les modalités d’un entretien à venir dans les locaux de l’entreprise.

2 – Tests possibles

En fonction du poste, le processus de recrutement peut comprendre un questionnaire de personnalité et/ou un exercice de mise en situation. Il s’agit de tests complémentaires pour mieux appréhender vos motivations et compétences.

3 – Un entretien physique

Les entretiens de recrutement se déroulent en comité restreint. Vos interlocuteurs : le/la chargé.e de recrutement, le futur manager et parfois une personne “métier“ pour la dimension technique du poste. La durée de l’échange est d’une heure environ. Selon les cas, un second entretien pourra être organisé.

Comment préparer l’entretien de recrutement ?

Comment convaincre lors d’un entretien ?

Du naturel et de l’anticipation : « cela peut paraitre paradoxal, mais mieux le candidat sera préparé à l’entretien d’embauche, plus l’échange avec les recruteurs aura des chances d’être authentique et dans la simplicité. La relation, bien que professionnelle et relativement codifiée, reste néanmoins une rencontre humaine. Il ne faut pas le perdre de vue ».

Quelles sont les questions posées lors d’un entretien ?

Chacun peut s’entrainer à répondre de façon concise, claire et valorisante aux questions qui sont traditionnellement posées par les recruteurs : « Présentez-vous », « Quelles sont vos principales qualités pour ce poste ? », « Et vos axes d’amélioration ? », « Pourquoi voulez-vous rejoindre notre entreprise ? » …

Pour mener l’entretien, l’équipe de recrutement s’appuie en grande partie sur le CV. En suivant ce fil conducteur, les professionnels demandent d’éclairer certains points, de détailler telle expérience, d’expliquer un virage dans une carrière… Ces réponses structurées et pertinentes se préparent. « Avec l’accord du candidat, nous pouvons aussi nous permettre de prendre des références auprès des précédents employeurs ».

Pour conclure, les recruteurs pourront laisser carte-blanche au candidat afin qu’il pose des questions sur l’entreprise, son fonctionnement, sa culture, ses perspectives… La curiosité bien placée dont il saura faire preuve à ce moment-là pourra attester de son intérêt.

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Article rédigé par notre journaliste pigiste Karl Duquesnoy

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27 juin 2024 - Information Cerfrance

Comment rédiger sa lettre de motivation ?

Temps de lecture 7 minutes

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Ah la lettre de motivation… Parfois considérée comme l’épouvantail de la candidature, un effort difficile, voire une source d’inquiétudes, il faut la voir comme une opportunité d’enrichir et de compléter la présentation sur CV. Magalie Maye-Saunders, Directrice des Ressources Humaines chez Cerfrance Poitou-Charentes, explique comment sa rédaction contribue à tisser les premiers liens avec le futur employeur. Avec un peu de méthode l’exercice est très surmontable.

C’est quoi une bonne lettre de motivation ?

Même si elle est un élément complémentaire, en soutien du CV, la lettre de motivation revêt un rôle non négligeable pour les équipes chargées du recrutement : « L’analyse d’une candidature se fait à toutes les étapes du process. Le premier élément du choix c’est le CV, mais la lettre peut faire la différence, notamment si le profil n’est pas tout à fait en adéquation avec notre offre. »

Conseils pour une lettre qui fait mouche

  • Montrer que vous vous êtes renseigné sur Cerfrance, ses activités, sa culture d’entreprise
  • Un courrier pensé comme un éclairage de votre CV
  • Un texte concis, bien justifié avec une police neutre, sur une page maximum
  • Trois paragraphes clairement marqués par des sauts de ligne
  • Et bien évidemment, sans faute d’orthographe

À quoi sert la lettre de motivation ?

Que le candidat convoite un poste de comptable, de conseiller d’entreprise ou d’informaticien chez Cerfrance, la lettre de motivation apparait donc comme un élément différenciant qui va lui permettre de « sortir du lot » des candidatures. Elle est particulièrement utile lorsqu’il met en avant des qualités, des compétences succinctement exposées sur le CV, à côté desquelles les recruteurs auraient pu passer. Elle est là pour étayer, pour consolider, pour éclairer le parcours : « dans telle expérience, j’ai pu développer telle qualité… »

Des exemples d’activités complémentaires à mettre en avant dans sa lettre :

  • Le candidat est engagé comme bénévole pour une association de protection de l’environnement et il a développé à cette occasion des connaissances et des soft skills.
  • Il a suivi et accompagné la création d’un commerce ou d’une offre de services de proximité dans sa commune.
  • Il a intégré un réseau de professionnels tel que le CJD (Cercle des Jeunes Dirigeants d’entreprises), le Medef, BPIFrance…
  • Il est le trésorier du club de football de sa commune.
  • Il a travaillé sur tel projet qui a nécessité de s’accorder avec une équipe pluridisciplinaire et de faire preuve d’adaptation dans l’organisation de ses actions.

Dans chacune de ces expériences, plus ou moins éloignées de son métier, le candidat s’est ouvert, enrichi de nouvelles compétences. Ces éléments ont l’avantage d’éclairer le recruteur sur sa personnalité, ses centres d’intérêt.

Une lettre pour montrer ses capacités à échanger

« Oui, nos métiers sont associés aux chiffres, aux comptes, aux calculs,… mais pas que ! C’est aussi du conseil, de l’humain, de la relation. »

Les recruteurs sont naturellement sensibles aux efforts de formulations soignées et personnalisées. Une lettre que l’on a plaisir à lire jusqu’au bout ouvre « un canal de communication » supplémentaire et peut donner envie d’en savoir plus, de rencontrer le rédacteur dans le cadre d’un entretien. L’effort d’une composition à la fois claire et synthétique à toutes les chances d’être positivement remarqué.

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Une lettre de motivation pour prendre de la hauteur

Rien de tel que l’écrit pour structurer sa pensée. « La rédaction peut permettre à la personne de se projeter, de mettre ses expériences parallèles en évidence ». A l’instar du CV, la lettre de motivation réussie « montre la réflexion que l’on porte sur sa propre personne dans le cadre de son parcours professionnel. La lettre est le résultat d’une prise de recul, d’une introspection et d’une capacité d’analyse des situations que l’on a rencontrées ». Les recruteurs de Cerfrance apprécient les candidats qui savent prendre de la hauteur sur leur fonction et les missions qu’ils exercent. Cela montre une capacité à maitriser son environnement et l’intérêt et l’implication qu’on lui porte.

Peut-on utiliser Chat GPT pour rédiger sa lettre de motivation ?

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L’utilisation du logiciel d’Intelligence Artificielle Chat GPT est de plus en plus répandue dans les process de recrutement. Les professionnels des Ressources Humaines ne sont pas dupes. Si elle présente quelques avantages en termes de formulation d’idées et d’orthographe, l’IA ne peut remplacer l’intelligence et la sensibilité du candidat. Elle montrera ses limites quant à la personnalisation du propos.

Le candidat y puisera probablement des informations pour présenter Cerfrance, ses métiers, son histoire de plus de 60 ans, son fonctionnement associatif, sa culture mutualiste… Très bien. Mais il ne doit pas oublier que la valeur ajoutée de sa lettre de motivation est aussi de mettre son parcours singulier en valeur : comment il s’est enrichi au fil des expériences professionnelles et autres. Et ça, il n’y a que son expression particulière qui puisse la faire émerger… Et heureusement ! De plus, rappelons que ce courrier n’est pas une finalité, il est là pour ouvrir les portes d’un entretien au cours duquel il faudra « défendre » sa candidature avec ses propres atouts. La sincérité et l’authenticité seront toujours portées à son crédit…

Quelles sont les trois parties d’une lettre de motivation ?

L’exercice de rédaction n’est pas simple, mais il ne faut pas en faire toute une montagne … au pied de la lettre. Voici quelques pistes pour s’approprier l’exercice. La reprise in extenso de modèle type sans personnalisation ne présente pas d’intérêt.

« La lettre peut être composée selon une trame classique en trois paragraphes. On peut commencer par parler de soi puis de l’entreprise ou l’inverse. Peu importe pourvu que ce soit bien argumenté et que ça se lise facilement. » Un texte écrit simplement, en utilisant des phrases courtes et des verbes d’action sont des maitres-mots.

Le postulant doit montrer la connaissance et la perception qu’il a de Cerfrance : son secteur d’activité bien sûr, son marché, les valeurs qu’elle porte, son organisation… En savoir plus sur son actualité ne peut qu’« apporter des points » en glissant quelques chiffres clés dans son courrier. Ce sont des informations que l’on peut trouver sur le site de l’entreprise, dans la presse locale et/ou spécialisée, les réseaux… Il faut aussi montrer en quelques mots sa compréhension du poste ciblé chez Cerfrance.

Un paragraphe clé est consacré au parcours, en démontrant les qualités mises en avant au cours des expériences passées. Le lecteur doit pouvoir faire facilement des allers-retours entre le CV et la lettre de motivation qui apporte des compléments d’information et contextualise les actions réalisées. Elle n’est pas une simple répétition dudit CV.

Puis il s’agit d’exposer le cheminement qui a conduit jusqu’à cette candidature pour Cerfrance. Dans la dernière partie de sa lettre, le candidat démontre en quoi son recrutement serait un atout pour l’entreprise. L’originalité, la richesse du parcours, l’adéquation de la formation avec le poste recherché…

Avant de conclure par une formule de politesse.

A retenir :

  • Parlez de l’entreprise
  • Parlez de vous
  • Parlez des avantages d’une collaboration ensemble

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Article rédigé par notre journaliste pigiste Karl Duquesnoy

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26 juin 2024 - Information Cerfrance

Les secrets d’un bon CV

Temps de lecture 5 minutes

cv

Il est le principal outil de la recherche d’emploi. Dès sa conception, le CV doit être pensé comme la pièce maîtresse de la démarche de recrutement. Il est essentiel de le soigner pour permettre à un recruteur de disposer rapidement des informations nécessaires pour comprendre le parcours du candidat. Échanges avec Magalie Maye-Saunders, Directrice des Ressources Humaines chez Cerfrance Poitou-Charentes, afin de réussir cette étape indispensable.

Quel est le plus important dans un CV ?

Comment rendre un CV plus attractif ?

Le CV est la vitrine de la démarche de candidature. Il est le premier contact avec le futur employeur, le document qui doit lui donner envie d’en découvrir plus au cours d’un entretien. « Les recruteurs ne disposent que de très peu de temps pour analyser chaque candidature. Il est donc important de bien mettre en avant ses atouts dans son CV tout en restant synthétique ». Le recruteur doit pouvoir comprendre rapidement les étapes du parcours et saisir les compétences acquises. Il faut donc lui faciliter la lecture et l’analyse du CV.


Il est probable que l’expérience du candidat ne corresponde pas point par point au poste présenté, c’est normal, pas de panique. « Pour nous, il ne s’agit pas de dire ‘’on vous veut comme ça, un point c’est tout’’. L’important c’est d’avoir en tête que dans toutes expériences, qu’elles soient professionnelles ou non, vous avez pu développer des qualités utiles pour le poste. Votre CV doit les mettre en avant »

Voilà pourquoi chaque CV doit être adapté et pensé pour répondre à une annonce précise. Prenez le temps d’analyser attentivement nos offres d’emploi pour identifier parmi les compétences et qualités recherchées, celles qui vous correspondent. N’hésitez pas à les mettre en avant dans votre CV et à utiliser les mots clés pertinents cités dans l’annonce.               

Comment rendre un CV plus attractif ?

Là encore, il n’y a pas de règles absolues. Pour autant, organiser un CV de manière claire et attrayante est essentiel pour capter l’attention du recruteur. En effet, les rubriques choisies doivent refléter vos forces, mettre en avant vos expériences significatives et démontrer comment votre profil correspond à nos attentes.

Voici quelques conseils pour vous aider à organiser votre CV.

  1. Tout d’abord, assurez-vous que votre CV est bien structuré et facile à lire.
  2. Rédigez éventuellement une accroche pour mettre en avant votre profil et vos objectifs
  3. Mettez en lumière vos expériences (de la plus récente à la plus ancienne) et vos compétences les plus pertinentes pour le poste visé.
  4. N’hésitez pas, en plus de vos diplômes et certifications, à mentionner les autres formations professionnelles que vous avez suivies lors de votre parcours. 
  5. Vos centres d’intérêt, surtout s’ils peuvent être liés à des compétences transférables, nous intéressent aussi.
  6. Et enfin, privilégiez la rédaction de votre CV sur une seule page.

Rubriques recommandées :

  • Contact
  • Phrase d’accroche
  • Expériences professionnelles
  • Formation et qualifications
  • Compétences
  • Centres d’intérêt / Engagements associatifs ou bénévolat

Rubriques optionnelles :

  • Langues
  • Qualités

Les centres d’intérêt à faire ressortir dans un CV

Dans la fameuse catégorie des centres d’intérêt, « on peut trouver des éléments clés sur le candidat. Exemple : s’il est trésorier pour une association cela montre un attrait pour nos métiers. De même qu’une expérience de coach dans un club sportif peut signifier une appétence pour le travail d’équipe. D’autres soulignent le dynamisme ou la curiosité. Ces informations nous renseignent sur les capacités et la personnalité du candidat et peuvent mener le CV vers la bonne pile, celle de l’étude un peu plus approfondie. »

Faut-il mettre une photo sur un CV ?

La photo n’est pas indispensable. Elle peut néanmoins apporter un petit plus. « J’aime bien parce qu’elle me permet de me rappeler des personnes. C’est un moyen mnémotechnique. » Si l’on choisit d’en mettre une, il faut qu’elle soit soignée. Le modèle photo de pièce d’identité, sans expression ne convient pas au CV. « Elle doit être considérée comme un agrément, elle doit rester professionnelle tout en renvoyant une image de sympathie. Un sourire, c’est toujours agréable. »

Un dernier conseil

Il va sans dire qu’une orthographe approximative peut être rédhibitoire, même sur un CV. Attention donc à bien se relire.

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Article rédigé par notre journaliste pigiste Karl Duquesnoy

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30 avril 2024 - Information Cerfrance

Portrait d’Isabelle, comptable conseil à Cerfrance

Temps de lecture 6 minutes

Isabelle comptable conseil

Les comptables conseil chez Cerfrance accordent une importance à la dimension humaine. Rencontre d’Isabelle qui accompagne ses clients dans leurs quotidiens de chef d’entreprise et qui leur apporte un soutien personnalisé, bien au-delà des chiffres.

Le comptable-conseil est un métier clé chez Cerfrance

Comptabilité et humanité, deux notions dont l’association ne saute pas aux yeux et pourtant… Isabelle Fredout, comptable-conseil chez Cerfrance, n’envisage pas son métier autrement qu’en les reliant de façon étroite. Le contexte d’incertitude qui affecte nombre d’acteurs économiques depuis des mois, conforte la primauté donnée à cette approche relationnelle de la gestion des entreprises. « On sent plus d’anxiété chez nos clients. Ils sont plus exigeants voire plus facilement agacés par un refus des banques par exemple. Dans ce contexte, ils demandent encore plus de présence, plus de réactivité de notre part », observe-t-elle. Un constat qui n’entame pas son engagement enthousiaste. Pourtant, lorsqu’elle s’est dirigée vers un BTS Gestion et Comptabilité en 1993, Isabelle était surtout attirée par les chiffres, la rigueur et la sécurité que cela induit. « Je ne savais rien de cette dimension relationnelle. Puis j’ai été orientée par hasard vers Cerfrance, une entreprise qui colle parfaitement avec ma raison d’être, mon caractère. Je n’y serais pas restée 28 ans si je n’étais pas épanouie. »

Un petit côté mère-poule

Elle exerce donc au contact des cinquante entreprises qui composent son portefeuille, dont les dirigeants sont majoritairement des artisans et des commerçants d’Angoulême et de ses alentours. Une population particulièrement exposée à la crise. « Pour eux, la donne peut changer en quelques mois, tout peut aller très vite. » Isabelle les voit, pour certains, tous les mois, pour d’autres tous les trimestres voire semestre. Il lui faut anticiper, se montrer proactive, cela requiert une organisation au cordeau surtout qu’elle n’hésite pas à leur rendre visite. « J’applique notre méthode dite “de A à Z“, pour être au plus près du client, dans ses murs. Comme ça, il voit bien que je me dédie à lui, ça crée des affinités avec toute son équipe, on sent les choses, les demandes sous-jacentes, la culture de l’entreprise que l’on ne peut percevoir que sur site. » Isabelle Fredout s’amuse volontiers de son petit côté « mère-poule » que soulignent ses proches collègues. « Oui je suis peut-être parfois un peu trop protectrice pour éviter aux entrepreneurs d’aller dans le mur. Mais je sais qu’il faut laisser les gens faire leur propre expérience, c’est la meilleure école. »

Des réponses expertes et circonstanciées

Dans « comptable-conseil », le second terme revêt une dimension majeure chez Cerfrance. « On ne se cantonne pas aux chiffres passés. Notre valeur ajoutée c’est l’interprétation de ces données. Les clients veulent savoir ce qu’ils vont pouvoir faire demain : l’embauche de main d’œuvre ou le recours à l’intérim, la maitrise des marges, l’augmentation des prix, structurer son entreprise (société ou organiser une gestion patrimoniale pour la transmission) SCI… » La comptable prépare le terrain pour le conseiller d’entreprise. Travailler au sein d’une structure aux multiples compétences confère force et aplomb. La professionnelle sait qu’en aval les pôles juridique, paie, informatique, social, patrimonial… sauront apporter des réponses expertes et circonstanciées à ses clients.

Prise entre deux feux

Le plaisir du relationnel s’accompagne de la variété des univers. « Ce qui me plait ici c’est le panel d’entreprises différentes que je rencontre, du coiffeur au garagiste, c’est cela la richesse du métier, sa polyvalence. » Et cela malgré la pression qui pèse souvent sur ce poste exigeant, exposé aux demandes de la hiérarchie et à l’urgence des clients stressés. « Nous sommes souvent pris entre ces deux feux. Il peut m’arriver de me sentir débordée, mais j’arrive à le gérer car je me sens bien dans mon métier », assure-t-elle.

Entre janvier et mai, les comptables vont entrer dans la grosse période fiscale, la plus tendue de l’année. « Là nous savons que les minutes seront comptées, qu’il y aura moins d’échanges entre nous. » Les comptables de l’agence d’Angoulême vont aborder ces cinq prochains mois la tête dans le guidon. Pourtant, il faudra aussi prévoir du temps pour chapeauter l’apprenti dont isabelle partage le tutorat avec une collègue, ainsi que pour l’actualisation des connaissances. « Les référents fiscaux nous renseignent tous les mois sur l’actualité des lois de finances et nous bénéficions de formations régulières dans tous les domaines. »

Loin de la caricature du comptable

Depuis son entrée chez Cerfrance en 1995, nombre de clients sont devenus plus que des connaissances, parfois des proches à qui il faut parfois rappeler les limites du professionnel et du personnel. Pour autant, Isabelle n’envisagerait pas d’exercer son métier dans un cabinet d’expert ni même au sein d’une seule grosse structure. Pour elle, cela correspondrait plus à l’image d’Épinal du comptable. « On a tous cette caricature en tête : le personnage très strict avec sa cravate ou sa jupe grise, sa petite mallette et ses lunettes. Voilà pourquoi le métier attire peu, c’est dommage, car on est loin de la réalité. D’ailleurs cela surprend parfois quand je dis que je fais ce métier. ». 

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Article rédigé par notre journaliste pigiste Karl Duquesnoy
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11 avril 2024 - Information Cerfrance

Portrait de Mathilde, conseillère informatique web à Cerfrance

Temps de lecture 5 minutes

portrait conseillère informatique web Mathilde Limoge

Les conseillers informatique-web sont devenus des rouages essentiels chez Cerfrance. Rencontre avec Mathilde Limoge, une jeune professionnelle déjà aguerrie, aux compétences multiples.

Mathilde, conseillère informatique web partage son expérience au sein de Cerfrance Poitou-Charentes.


Le numérique n’est plus une option. Quel que soit le secteur d’activité des entreprises, cette technologie est devenue une indispensable nécessité voire une obligation dans le cadre de la facturation électronique. Proche de ses clients et au fait des évolutions du marché, Cerfrance Poitou-Charentes étaye une offre sur mesure qui se développe sans cesse. Début septembre, pour renforcer l’équipe des conseillers informatique web, l’entreprise s’est enrichie de deux nouvelles recrues, portant à sept le nombre de spécialistes en communication digitale et solutions numériques à destination des TPE.
Mathilde Limoge est entrée, elle, par la voie des études et de l’alternance en 2019. « Je cherchais une entreprise depuis plusieurs mois pour suivre une Licence e-commerce et développement web à Niort Sup TG, retrace-t-elle. Je peinais à trouver, il ne me restait plus que quelques jours sinon tout s’arrêtait. Lorsque j’ai vu l’annonce de Cerfrance, j’ai appelé directement et tout est allé très vite. » Elle est titularisée depuis un an en tant que conseillère informatique web. Les destins tiennent parfois à un… coup de fil.

Des sites de A à Z

Mathilde, 24 ans, est issue de la génération qui a grandi avec l’informatique et les réseaux sociaux. « Je m’en sers comme tout le monde dans la vie privée et j’en connais les bénéfices pour l’entreprise. Mes années d’études ont confirmé tout ça. » Aujourd’hui, on peut classer ses missions en deux grandes catégories : l’accompagnement des entreprises dans la numérisation de leur fonctionnement (commercial, administratif) et la communication digitale. « Les sites internet, c’est mon
dada. J’en ai créé une vingtaine ici. » Design, développement informatique pur et dur, référencement, animation
de réseaux sociaux, la jeune femme est capable de les élaborer et les faire vivre de A à Z.

L’offre One Page & Conseil

Pendant le confinement, l’afflux des demandes a conduit Cerfrance à adapter son offre. « Si la plupart des entreprises ont besoin d’exister sur le web, toutes n’ont pas les mêmes besoins ni moyens », explique Mathilde. C’est ainsi qu’est née One Page & Conseil. Il s’agit donc de créer une seule page internet mais qui présente l’essentiel : activité, localisation,
informations pratiques, avec la proposition de photos issues de banque d’images valorisant l’entreprise et
surtout la création de leur fiche Google My business qui permet de consulter et de déposer les fameux avis clients.
« Aujourd’hui on sait que les avis font la pluie et le beau temps sur le web. On apprend à nos clients à l’utiliser
intelligemment, à prendre du recul, à ouvrir le dialogue, à ne surtout pas répondre sous le coup de la colère. »

La palette commerciale

Sa Licence en poche, Mathilde a décidé de prolonger l’alternance chez Cerfrance pour deux années supplémentaires avec
le Master de l’école rochelaise Excelia. Son champ d’intervention s’est alors étendu à l’accompagnement des clients
dans leur transition numérique. Dans sa palette de compétences, elle doit user de l’art de convaincre. Ici les
premiers à séduire sont ses propres collègues. Il s’agit notamment de donner de l’élan à la solution devis-facturier
et de la nouvelle offre « pro eXpert ». « Il faut les promouvoir auprès de tous les comptables et conseillers de
l’entreprise afin qu’ils les valorisent à leur tour devant les clients. » La loi de finance imposera à chaque entreprise
d’utiliser un outil générant des factures sous format facturX pour répondre aux exigences de la facturation électronique.
« Ce que le Gouvernement veut mettre en place génère des inquiétudes. Les chefs d’entreprises ont besoin d’être
rassurés et accompagnés. » La mission de la conseillère informatique web prend une dimension commerciale auprès
des adhérents. La pluridisciplinarité de Cerfrance est un atout. « Ceux qui nous ont déjà confié leur gestion
sociale, patrimoniale ou informatique apprécient de se limiter à une seule entreprise partenaire qui se charge de
tout. Ils savent que les problématiques seront bien suivies chez nous. »

L’entreprise au cœur

Pour Mathilde, le goût pour l’entreprenariat ne vient pas de nulle part. Ses parents, son frère, sa cousine
sont des indépendants, des créateurs, des repreneurs. « J’ai toujours entendu parler de leurs problématiques en
réunion de famille. » Il lui arrive bien sûr de mettre la main à la patte et de faire profiter les siens de ses savoirs. « J’aime
le contact avec les entrepreneurs, voilà pourquoi je suis restée chez Cerfrance après les études en août 2022.
Agriculteurs, commerçants, viticulteurs… j’ai la possibilité de faire des rencontres variées, m’enrichir des autres et avoir de
nouveaux challenges à relever. » Mathilde passe une grande partie de ses journées sur les écrans et les réseaux. Mais lorsqu’elle n’est pas au travail, elle s’accorde volontiers le droit à la déconnexion. « Je prends garde à me détacher de tout ça sur mon temps libre ». Solidement ancrée dans la vraie vie aussi, elle sait profiter des grands espaces bien réels et du contact sans filtre avec la nature. « D’accord, je suis à l’aise pour trouver les billets aux meilleurs prix sur internet mais en rando j’oublie le téléphone, je me laisse porter. »

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Article rédigé par notre journaliste pigiste Karl Duquesnoy
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31 janvier 2024 - Information Cerfrance

Portrait de Florentin, comptable conseil à Cerfrance

Temps de lecture 6 minutes

portrait comptable conseil Florentin Ferré

La formation en alternance est une bonne solution pour saisir la réalité du métier de comptable. Florentin Ferré en a fait l’expérience, découvrant une activité d’abord fondée sur le relationnel au Cerfrance Poitou-Charentes.

Florentin, comptable conseil partage son expérience au sein de Cerfrance Poitou-Charentes.

« On ne passe pas nos journées à taper des comptes, seul dans une pièce noire. On est au contact des collègues et des adhérents. À Cerfrance, le comptable est nécessairement ouvert aux autres. » Le sourire dans la voix révèle une fraicheur et un enthousiasme sincères. Florentin Ferré enchaine les succès. Il a notamment décroché son Master DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion) à l’issue d’une formation de deux ans, suivie en alternance au Cerfrance Poitou-Charentes. Une entreprise d’accueil qu’il n’a pas choisie par hasard, mais pour ses liens avec le monde agricole. « Petit, j’en entendais parler par mon père, qui travaillait dans le milieu et mes quatre grands-parents, céréaliers et viticuleurs. Oui, cela a sans doute inconsciemment influencé mes choix », reconnait-il.

« Je savais déjà que je m’orienterais vers Cerfrance »

Avant d’en arriver là, Florentin a tâtonné, mais pas longtemps. « À l’issu de mon Bac S, option sciences de l’ingénieur, je ne savais pas du tout ce que j’allais faire ». Puis il s’est souvenu qu’un stage de trois jours auprès d’un expert-comptable, en classe de Première, avait éveillé sa curiosité… Alors, le néo-bachelier s’est inscrit au lycée Aliénor d’Aquitaine de Poitiers pour y suivre une Licence DCG (Diplôme de Comptabilité et de Gestion). Les choses sont alors devenues plus concrètes. « Au cours d’un mois d’immersion au siège Cerfrance de Chavagné, un conseiller formateur m’a convaincu de rejoindre l’entreprise à la fin de mes études. Je savais déjà que je m’orienterais vers Cerfrance. » Son parcours a confirmé les objectifs fixés. Après la Licence, Florentin s’est donc engagé vers le Master en alternance. Avant même la finalisation de son DSCG, il avait déjà signé un CDI à l’agence de Mignaloux-Beauvoir de Cerfrance ; c’était en novembre 2022.

Impliqué dans la stratégie des entreprises

« Je conseille cette entreprise à ceux qui apprécient le contact avec leurs clients ou adhérents. Chez d’autres, le comptable fait son bilan, demande les pièces qui lui manquent, assure la saisie et transmet le dossier à l’expert qui gère le rendez-vous. » Cela ne se passe pas comme ça à Cerfrance. Le comptable assiste aux réunions de remise des résultats mais participe aussi pleinement à leur animation avec le conseiller d’entreprise. Ce moment privilégié est l’occasion de parler stratégie avec l’adhérent. « On regarde de près les éventuels problèmes sur l’exercice. Il y a des échanges de fond, c’est très valorisant. J’espère rester au Cerfrance plusieurs années et suivre la vie des entreprises à travers leurs comptes », se projette-t-il. Mais il s’agit aussi d’une forme d’engagement qui ne convient pas à tout le monde. « On est en direct. S’il y a un problème, le client nous appelle nous. On peut être amené à le rassurer sur ce que l’on fait, le temps qu’on va y passer… Des questions d’ordres fiscales, j’en ai plusieurs par mois. Ici, le comptable n’est pas uniquement comptable. »

L’alternance : un bon système

Le jeune homme de 24 ans a débuté l’alternance en pleine période de Covid. Pas idéal pour un premier vrai contact avec le monde du travail, mais bon… « Une semaine par mois, je partais à l’école, j’apprenais de nouvelles règles fiscales, comptables, du management, de la culture générale. J’alimentais mon travail à Cerfrance », précise-t-il. De retour en entreprise, il y avait un vrai discours sur les tenants et aboutissants du métier. « Car il y a une différence entre ce qu’on apprend en cours et la réalité du terrain. L’alternance est un bon système, elle permet de découvrir le métier en détail. J’avais besoin de cette pratique, pour me rendre compte. » Au cours de ses deux années, Florentin a eu l’occasion de mesurer ses capacités, d’éprouver son intérêt profond pour le métier.  « Il faut de la concentration et beaucoup de rigueur », reconnait-il. L’autonomie et l’aptitude à prendre des décisions sont d’autres qualités qui s’acquerront avec le temps et l’expérience. Pour l’heure, il se félicite de la solidarité des équipes. « Personne ne va faire notre travail à notre place. Nous sommes responsables de la comptabilité de nos adhérents, mais il y a de l’entraide. Mon manager, monsieur Guillon, n’hésite pas à nous accompagner au besoin. Mes collègues m’ont appris plus que les rudiments du métier. Si j’ai un problème, c’est eux que je vais voir. Ils m’aident tous les jours. Peut-être en ont-ils déjà assez ! », s’amuse-t-il. Le jeune homme se retrouve pleinement dans la dimension associative de Cerfrance. « Elle porte des valeurs d’accompagnement qui n’empêchent pas de devoir dire la vérité à nos adhérents quand c’est nécessaire. Le Cerfrance doit aussi être fort, pour être à la hauteur des attentes, quitte à formuler des mises en garde. »

Fraichement diplômé, Florentin pourrait déjà se lancer vers l’expertise comptable, mais pourquoi brûler les étapes ? « J’attends de bien maitriser mon travail avant de dire aux autres comment le faire. Et puis j’ai eu un petit ras le bol des études. J’apprécie de me lancer sereinement dans la vie professionnelle. »

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Article rédigé par notre journaliste pigiste Karl Duquesnoy
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18 octobre 2023 - Information Cerfrance

Portrait de Thomas, conseiller d’entreprise agricole à Cerfrance

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portrait conseiller d'entreprise agricole Thomas Cornuault

Thomas, conseiller d’entreprise agricole partage son expérience au sein de Cerfrance Poitou-Charentes.

Conseiller d’entreprise agricole depuis bientôt cinq ans, Thomas Cornuault s’est totalement immergé dans un métier passion, « très prenant et très enrichissant », témoigne-t-il. Pourtant, les souvenirs estudiantins sont encore très frais à l’esprit du jeune homme de 27 ans. Originaire de Saint-Maixent de Beugné, petite commune deux-sévrienne, il doit à ses oncles, exploitants dans le bocage, son goût pour les métiers de la ferme. « J’allais y travailler tous les étés. Enfant je voulais être agriculteur. Je me suis finalement orienté vers la gestion d’entreprise en intégrant le para agricole plus que la production en elle-même. »

Sa filière de formation l’a d’abord mené à Melle pour le Bac STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant), avant de partir pour Angers et l’École Supérieure d’Agriculture. Là-bas, il enchaine BTS Analyse Conduite et Stratégie de l’Entreprise (ACSE) puis Agricadre pendant deux ans. « L’ESA est une super école. On y fait beaucoup de travaux de groupes, l’ouverture d’esprit est requise et valorisée, se souvient-il. Une formation axée vers l’international, j’ai eu la chance d’aller travailler un mois en Suède. »  Puis le cursus s’est achevé avec six mois de stage, fermant la boucle d’apprentissage de Thomas où elle avait commencé : dans les Deux-Sèvres. Il fait à cette occasion ses premiers pas chez Cerfrance et découvre la formation Entreprendre et réussir dont il apprécie fortement la dimension humaine. « Je suis resté très proche de Jérôme Rouger, l’animateur et consultant chez Cerfrance. Une personne toujours très importante pour moi et enrichissante, un mentor. Nous échangeons toujours régulièrement sur des dossiers, le métier, l’entreprise et les actualités. » Puis Thomas est recruté comme conseiller d’entreprise d’agricole sur le secteur du Niortais, de Coulonges-Champdeniers et du Mellois.

Aider les gens à avancer

« Si je devais définir mon travail en quelques mots : accompagner les exploitants agricoles pour tous types de projets. » Création d’activité, développement, structuration, regroupement, transmission… les champs d’intervention sont très larges. Les thématiques sont humaines, économiques, juridiques, fiscales réglementaires ou encore patrimoniales. « Pour moi, le grand intérêt du métier c’est d’aider les clients à avancer dans leur vie. On voit les gens évoluer c’est super. C’est cela notre challenge. » Challenge, un mot qui parle à ce sportif, amateur de ski, de course à pied, de squash et de randonnée aimant se confronter à ses limites. « Par exemple, j’envisage de parcourir bientôt le GR 20 en Corse ».

Une passion pour les chemins escarpés que Thomas retrouve parfois dans l’exercice de ses missions auprès des agriculteurs. Il n’est pas seul pour les mener à bien. L’évolution en équipe est primordiale. En amont, les conseillers sont prescrits par les comptables Cerfrance, en prise directe avec le terrain, qui décèlent les besoins des entreprises. « Les comptables sont en fait nos premiers clients ». (Thomas avoue l’emprunt de l’expression à son mentor coulongeois). Puisle conseiller d’entreprise entre en scène pour déterminer le champ d’intervention des professionnels de Cerfrance. « La dimension relationnelle est primordiale avec nos clients. Nous avons accès à des choses très personnelles et nous intervenons dans des moments clés de leur vie. » La mission, d’une durée moyenne de six à huit mois, peut impliquer les comptables, les juristes et fiscalistes, les collègues conseillers, si besoin. « Notre rôle est un peu celui d’un chef d’orchestre. »

Ouverture d’esprit et remise en question

La journée de travail de Thomas Cornuault ne s’arrête pas toujours au seuil du bureau. « Parfois, ça continue dans la tête. On peut se retrouver humainement dans des situations fortes. Pas toujours simple de couper. » Ce métier engageant qui requiert adaptation constante, créativité et réflexion souvent intense lui convient comme un gant. « On n’a pas de schéma type. Ce qui marche chez un client peut échouer pour un autre. Il n’y a aucune routine. Il ajoute : J’estime qu’il faut être très ouvert d’esprit pour faire ce métier. On demande souvent aux gens de se remettre en question, nous devons être capables de le faire nous-mêmes. » Une aptitude à se renouveler que Thomas entretient aussi en voyageant avec des amis à travers le monde, en marge des circuits touristiques. « Nous étions par exemple à Tchernobyl en novembre de l’année dernière. » Une attirance pour les challenges de taille sans nul doute…

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Article rédigé par notre journaliste pigiste Karl Duquesnoy
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30 août 2023 - Information Cerfrance

Portrait de Sophie, comptable conseil à Cerfrance

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portrait comptable conseil Sophie Berton

Sophie est aujourd’hui devenue Responsable Qualité Comptable

Sophie, comptable conseil nous raconte son parcours au sein de Cerfrance Poitou-Charentes.

Sophie est comptable-conseil depuis trois années. « J’apprends chaque jour de nouveaux aspects de mon métier. Mon portefeuille se garnit petit à petit, j’ai plus de grosses structures, des systèmes de holdings que je découvre… » Un métier qui la passionne mais qu’elle n’est pas du genre à vivre comme un aboutissement. « Il faut toujours apprendre, se nourrir », affirme-t-elle comme un mantra.

Sophie est toujours en mouvement, curieuse et dynamique. Depuis quatre ans, elle débute toutes ses journées à l’aube par une heure de marche ; qu’il vente, qu’il pleuve, elle ne peut plus s’en passer… « Je regarde la nature s’éveiller, je me recentre. » Après une douche froide, la journée de comptable peut commencer. Ça se passe à 800 m de chez elle, à l’agence Cerfrance de Mirebeau (86), dont elle a connu tous les étages. D’abord en tant que stagiaire pendant huit semaines puis comme assistante comptable durant cinq ans, avant d’occuper ses fonctions actuelles de comptable-conseil. Elle a gravi les marches par volées, ne supportant ni les picotements de l’ennui, ni les frontières ou les cases qui pourraient la limiter. Son parcours atypique et volontaire en atteste.

Un pied chez Cerfrance

Après un BTS tourisme, la jeune femme décroche son premier CDI chez … Boulanger, oui le magasin d’électroménager. Un premier virage en épingle à cheveux sur une trajectoire qui s’annonçait trop prévisible. Elle y apprend les exigences de la satisfaction client, le travail en équipe… Caisse, accueil, financement, pendant neuf années elle a le temps de toucher à tout … et de tourner en rond. Comme elle cultive son jardin potager – l’une de ses grandes passions – Sophie avait déjà planté les graines qui vont donner un nouveau tour à son destin professionnel. Il faut juste sauter le pas et faire céder une nouvelle barrière érigée entre les secteurs d’activité.

Agence Cerfrance Mirebeau (86)

Après le tourisme et la grande distribution, elle bifurque à nouveau et entreprend un BTS comptabilité à l’ISFAC de Poitiers. « Cette année-là, mon mari avait lui aussi débuté une formation et notre fille faisait son entrée en maternelle. Il y avait quatre cartables à la maison », sourit-elle. Un stage de huit semaines est requis. « Il y avait une agence Cerfrance dans mon village de Mirebeau… » Sophie met naturellement un pied dans la porte. Chrystelle Orgeret et Didier Auguste, ses collègues aujourd’hui, la prennent sous leurs ailes bienveillantes. Un poste d’assistante-comptable se libère avant même l’obtention de son diplôme et Sophie décroche toutes les timbales la même semaine : le BTS et le CDI. C’était écrit.

Le comptable est la clé de voûte

La nouvelle assistante administrative et comptable partage ses missions entre Mirebeau et Latillé (86). Pendant trois ans, elle fait la saisie, prépare le dossier pour le comptable, les déclarations TVA L’univers des entrepreneurs agricoles lui plait. « Ces professionnels font face à de vrais enjeux. » A côté, le souvenir des problèmes des clients de la grande distribution lui parait bien dérisoire. « Il faut apprendre toujours, il faut se nourrir. » Le mantra encore… Et Sophie va à nouveau décloisonner les mondes estudiantin et professionnel en reprenant un cursus scolaire en alternance pendant deux ans. Son objectif : devenir comptable à part entière. Sur les conseils de son responsable, elle s’engage dans un DCG (Diplôme de Comptabilité et Gestion), une licence comptable, qu’elle obtient peu après avoir été recrutée en tant que comptable à l’agence de Mirebeau. Limpide.

Désormais elle se rend chez les clients, fait la révision des comptes avec eux, veille à la cohérence du dossier, dresse l’inventaire. Son portefeuille contient une cinquantaine d’entreprises, agricoles pour l’essentiel. « Il y a plusieurs dimensions : fiscale, économique, on parle projets… Le comptable est la clé de voûte d’un travail d’équipe qui intègre l’assistant-comptable, les conseillers d’entreprise. Un métier intense, complet, qui la comble. Je me donne à fond et m’identifie beaucoup à ma clientèle. »

Ses proches l’auraient sans doute bien vu en professeur de langue ou dans le commerce international, tant elle cultive – aussi – son anglais au quotidien et qu’elle traverse les frontières européennes le plus souvent possible en famille. Mais Sophie n’est pas souvent où on l’attend.

« La vie a mis plein d’opportunités sur mon chemin et je les ai saisies ».

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Article rédigé par notre journaliste pigiste Karl Duquesnoy