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26 août 2022 - Agriculture, Comptabilité & Conseil en gestion

Mettre à profit son budget prévisionnel

Temps de lecture 5 minutes

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Dans un contexte très chahuté, rempli d’incertitudes, il est utile de se donner des points de repère. Le budget prévisionnel annuel peut se révéler un outil rassurant pour vous, chef d’exploitation, dans la mesure où il vous permet de voir venir et d’anticiper pour prendre vos décisions de manière éclairée.

Etablir votre budget prévisionnel

Élaborer le budget prévisionnel de l’année à venir consiste à approcher les recettes et les dépenses prévisionnelles pour en dégager un objectif de résultat. Pour certains postes, ce ne sera pas trop compliqué à estimer : la cotisation MSA de l’année à venir est connue dès lors que votre résultat est arrêté, les annuités, les fermages, les assurances, les primes de la PAC…
D’autres postes de recettes et de dépenses peuvent être un peu plus volatils et il conviendra alors de définir des hypothèses. Ainsi, pour approcher vos recettes, vous devrez d’abord définir vos objectifs de production en volume. Concernant les prix, pas d’autre choix que de partir sur des hypothèses jugées plausibles (mais pas certaines) au moment de la réalisation du budget prévisionnel. Il en est de même pour certains postes de dépenses (engrais, aliments du bétail…).
Pour l’analyse du budget, il sera utile de bien garder à l’esprit les hypothèses retenues.

Analyser et prendre les décisions de gestion qui s’imposent

Une fois votre budget prévisionnel établi, il convient de l’analyser.
Celui-ci est-il équilibré ? Autrement dit, les recettes seront-elles suffisantes pour faire face aux dépenses prévisionnelles ?
Si oui, c’est une bonne nouvelle ! Il vous reste alors à mesurer la capacité de résistance de votre exploitation.
Si le prévisionnel fait ressortir un excédent de trésorerie prévisionnel de 15 000 € et que vos intrants les plus volatils (engrais, aliments, carburants…) pèsent pour 100 000 € dans votre prévisionnel, cela signifie que vous pouvez assumer une hausse de 15 % sur 12 mois par rapport aux hypothèses de prix que vous avez retenues avant d’être obligé de puiser sur vos réserves. C’est le moment aussi de faire le lien avec votre dernier bilan : l’exploitation dispose-t-elle de réserves suffisantes ou faut-il prévoir de les consolider avec l’excédent budgétaire prévisionnel ?

Si le prévisionnel met en avant un risque de déficit du budget, il convient d’anticiper les actions possibles :

  • Quelles améliorations peuvent être apportées au fonctionnement actuel pour viser l’équilibre du budget sur le moyen terme ?
  • Quelles solutions peuvent être mises en œuvre pour gérer le court terme (modulation des annuités d’emprunts, pause dans les remboursements si vos contrats d’emprunts le prévoient, financement de fonds de roulement si un accroissement de production explique ce déséquilibre de trésorerie attendu…) ?

Il est toujours préférable d’agir en amont, avant que la situation ne se dégrade trop : cela vous permet d’abord de rester plus serein et plus crédible face à vos partenaires, notamment votre banquier.

Composer et formaliser votre prévisionnel

Enfin, il s’agit de mettre en forme toutes ces données pour permettre une analyse selon deux axes :

  • La rentabilité économique : construction d’un compte de résultat ou de soldes intermédiaires de gestion prévisionnels, permettant de vérifier l’équilibre économique et la capacité bénéficiaire du projet.
  • Les flux de trésorerie : établir le budget « argent entrant – argent sortant », en intégrant des opérations de trésorerie non comprises dans le compte de résultat.

Ce travail statuera sur les conditions de réussite du projet. En poussant la réflexion, on pourra même mesurer la sensibilité au risque ou les marges de manœuvre, en simulant par exemple l’impact d’une sous-réalisation de chiffre d’affaires.

Actualiser régulièrement en fonction des évolutions du marché

Votre prévisionnel vous donne une meilleure lisibilité de l’année à venir. Toutefois, dans le cas où ce dernier fait ressortir un budget déficitaire, il est judicieux de l’ajuster en cours d’année, surtout si les marchés sont volatils. Les prix de vente sont meilleurs que prévu ? À l’inverse, le prix des intrants est supérieur ? Quel sera l’impact de ces écarts sur votre budget ? Faut-il ajuster le plan d’action ?

NOTRE CONSEIL :
Le budget prévisionnel annuel est bien adapté quand le système de production évolue peu. Si vous avez des projets de développement ou d’évolution conséquente de votre exploitation, mieux vaut réaliser un business plan. Cette étude, plus poussée, permettra l’analyse de votre projet dans toutes ses dimensions et aboutira sur un budget prévisionnel pluriannuel.

Sandrine Jean, Responsable d’équipe conseil agricole

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » mai, juin, juillet 2022 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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22 août 2022 - Fiche de paie & Conseil RH

Focus sur la démarche OPR utilisée par Cerfrance pour recruter le bon profil de candidat

Temps de lecture 3 minutes

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Selon Nathalie Bonduel, Directrice du Service Employeurs de Cerfrance Poitou-Charentes, « L’utilisation de test de personnalité est très encadrée. Il faut souvent être certifié. A Cerfrance Poitou-Charentes, nous utilisons la méthode OPR (Optimisation du Potentiel Relationnel) qui permet d’accompagner tous nos clients qui souhaitent recruter un ou plusieurs salariés afin d‘identifier le meilleur profil pour le poste recherché. Le principe : 48 questions pour décrypter les préférences cérébrales et la personnalité des candidats. »

A partir de la démarche OPR il est possible d’identifier 4 profils de candidats et vérifier la pertinence de la candidature par rapport à un poste recherché :

  • Le premier profil est celui du leader, de l’entrepreneur. Pour être motivé il aime être reconnu et a besoin de créer, d’être responsable et de prendre des décisions. C’est une personne créative, avec un esprit de synthèse, qui recherche l’innovation et dispose d’une vision conceptuelle des projets.
  • Le deuxième profil est celui de l’animateur, du fédérateur. Pour le motiver il a besoin de reconnaissance, d’être apprécié et aimé. Il travaille en mode collectif et recherche l’échange. Il aime le contact humain, l’esprit de groupe, il a un côté artistique et sensible, il marche à l’émotion.
  • Le troisième profil est celui du gestionnaire, de l’organisateur. Sa source de motivation est la sécurité et il a besoin de s’informer, de suivre une organisation, avoir toutes les données, contrôler et planifier. Il est organisé, minutieux, conservateur.
  • Le dernier profil est celui du financier, du technicien. Il aime avoir des résultats et a besoin de suivre des objectifs, de clarifier et avoir du concret. Il est logique, analytique, technique et minutieux.
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Une nouvelle prestation Cerfrance conçue pour accompagner les chefs d’entreprise de TPE/PME dans le recrutement d’un ou plusieurs nouveau(x) salarié(s) :

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Le Service Employeurs de Cerfrance Poitou-Charentes propose à ses clients un nouveau service d’aide au recrutement qui vous permettra de déléguer toutes les étapes du processus et de gagner du temps ainsi que de la sérénité pour trouver votre nouveau salarié rapidement. Contactez l’un de nos experts RH pour en savoir plus :

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18 août 2022 - Commerçants HCR & services, Comptabilité & Conseil en gestion

Élaborer un budget prévisionnel

Temps de lecture 3 minutes

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Qu’il s’agisse de créer une entreprise, de lancer un nouveau projet ou simplement de se projeter pour l’année à venir, élaborer un budget prévisionnel permet de savoir où l’on va et même de convaincre les financeurs.

Définir et analyser votre projet

La première étape va être de clarifier vos objectifs et les contours de votre projet.

  • Quelle est la finalité de mon projet : poursuivre l’existant ? Développer de nouveaux produits ou services ? Cibler un nouveau segment de clientèle ?
  • Ai-je toutes les compétences ou dois-je m’entourer davantage : qualifications, savoir-faire, … ?
  • Comment me positionner face à la concurrence : qui est-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? Quels sont ses tarifs ?
  • Avec quels moyens : restreindre ou élargir mon éventail de fournisseurs ? Comment optimiser les achats ?
  • Que dois-je mettre en avant pour vendre ?

Ces questionnements vous feront arrêter des choix pour mener à bien votre projet. Ce qui n’empêche pas de les ajuster ensuite, en se confrontant à la réalité du marché.

Poser des hypothèses chiffrées

La deuxième étape consiste à traduire votre projet en chiffres.

  • Identifier les besoins à financer : charges de fonctionnement ordinaires, investissements, besoin en fonds de roulement supplémentaire, etc.
  • Évaluer le chiffre d’affaires : définir son prix de vente, sa marge sur les marchandises revendues, ses « unités d’œuvre » (m², heures, kilos, nombre de couverts…) et ses objectifs d’activité (hypothèses de temps de travail de nombre de clients ou de chantiers…). Tout en intégrant une saisonnalité s’il y a lieu.
  • Définir les moyens de financement : autofinancement ou emprunt… en gardant une cohérence entre le besoin et son financement. Par exemple, emprunter sur cinq ans pour financer le prix HT d’une machine se conçoit, mais un financement à plus court terme conviendra pour la TVA, le temps de la récupérer.

Afin de réaliser une étude de marché précise et de calculer votre seuil de rentabilité, il sera utile de vous faire accompagner par un expert.

Composer et formaliser votre prévisionnel

Enfin, il s’agit de mettre en forme toutes ces données pour permettre une analyse selon deux axes :

  • La rentabilité économique : construction d’un compte de résultat ou de soldes intermédiaires de gestion prévisionnels, permettant de vérifier l’équilibre économique et la capacité bénéficiaire du projet.
  • Les flux de trésorerie : établir le budget « argent entrant – argent sortant », en intégrant des opérations de trésorerie non comprises dans le compte de résultat.

Ce travail statuera sur les conditions de réussite du projet. En poussant la réflexion, on pourra même mesurer la sensibilité au risque ou les marges de manœuvre, en simulant par exemple l’impact d’une sous-réalisation de chiffre d’affaires.

Emmanuel Grange, Responsable d’agence

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » février, mars, avril 2022 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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17 août 2022 - Conseil fiscal & Juridique

La société par actions simplifiée (SAS)

Temps de lecture 7 minutes

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La société par actions simplifiée est une société commerciale permettant d’entreprendre seul ou à plusieurs. Lorsqu’elle est constituée d’un seul actionnaire il s’agit d’une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).

Par principe la SAS ne peut offrir ses titres au public ni être cotée sur un marché réglementé. Il existe toutefois quelques exceptions, la SAS peut notamment offrir ses titres dans le cadre d’un financement participatif (Crowdfunding) à condition toutefois de respecter des règles applicables aux Sociétés anonymes. Elle peut également offrir ses titres à ses salariés et anciens salariés.

Quel est le niveau de responsabilité d’une SAS ?

La responsabilité des actionnaires est limitée au montant de leurs apports. Toutefois il n’est pas impossible qu’un partenaire financier exige une caution personnelle d’un actionnaire aux fins de garantir un emprunt souscrit par la Société. Dans le cas où la Société se trouverait en état de cessation des paiements et ne pourrait plus honorer ses dettes, l’actionnaire ne pourra se prévaloir de la responsabilité limitée de la société, pour la part des emprunts qu’il a garanti de son fait personnel et devra répondre de cette défaillance sur son patrimoine privé.

Quel est le capital social minimum pour une SAS ?

Le capital social peut être constitué d’apports en numéraire, en nature ou en industrie.

Aucun montant minimum n’est exigé. Toutefois la nature du projet entrepris et ses enjeux, peuvent conduire à une exigence de capital minimum ; notamment pour l’octroi d’un financement bancaire ou afin de doter la société de capitaux propres substantiels, permettant d’absorber des déficits comptables prévisibles durant la phase d’amorçage de l’entreprise.

Quelles activités pour une SAS ?

La société par actions simplifiée permet d’exercer de nombreuses activités : commerciales, artisanales, industrielles, libérales, civiles. Elle peut également exercer des activités de location de biens immobiliers et de gestion de titres de participation. A cet égard elle peut s’avérer être un outil patrimonial intéressant.

Le fonctionnement de la SAS : le choix des actionnaires

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Le législateur a laissé aux actionnaires des sociétés par actions simplifiée une grande liberté dans la rédaction de leurs statuts, leur permettant ainsi de créer un cadre juridique sur-mesure. En fonction des décisions prises par les actionnaires, les règles de fonctionnement et de gouvernance de la SAS pourront être plus ou moins souples.

Les actionnaires pourront choisir des règles de gouvernance relativement simples, avec la nomination d’un Président éventuellement secondé d’un ou plusieurs directeurs généraux, chargés ensemble de gérer la Société. Leurs pouvoirs peuvent être aménagés statutairement : il pourra s’agir par exemple de limiter ces derniers en prévoyant un agrément préalable de l’assemblée des actionnaires pour la prise de certaines décisions. A contrario les actionnaires pourront opter pour une gouvernance plus complexe avec la mise en place d’organes de direction collégiaux chargés de définir la politique de l’entreprise (Conseil d’administration, Conseil de surveillance, Comités Stratégique) et des dirigeants (Président et Directeur général) chargés de son exécution.

Pour les projets les plus complexes, les statuts de SAS pourront être complétés par un pacte d’actionnaire. Il s’agit d’un acte extrastatutaire permettant de prévoir les règles régissant les rapports entre les actionnaires. Il pourra notamment prévoir des règles de répartition des résultats, de non concurrence, d’exclusion … 

Quel est le régime fiscal de la SAS ?

Les sociétés par actions simplifiées relèvent par principe, du régime fiscal de l’impôt sur les sociétés. Jusqu’à 38 120 € de bénéfice la société est imposée au taux réduit de 15%, au-delà au taux de 25%.

Rémunérations, dividendes, et cotisations sociales en SAS

Les actionnaires, sous réserve de l’existence d’un bénéfice distribuable et d’une décision de distribution régulièrement adoptée, pourront se voir attribuer un revenu sous forme de dividendes. Ces revenus sont en principe imposables dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%.

Sauf option pour le barème progressif au moment de l’établissement de la déclaration de revenu permettant de de constater un abattement de 40% et déduire une partie de la CSG. Attention toutefois au caractère global de cette option, qui s’applique à l’ensemble des revenus de capitaux mobiliers (dividendes, revenus de l’épargne, plus-values). Il est conseillé de réaliser une simulation globale à partir de l’ensemble de ces revenus et non à partir des seuls dividendes de la SAS.

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La rémunération des dirigeants de Société par actions simplifiée est principalement constituée de traitements et salaires.

Socialement le dirigeant de SAS est assimilé salarié (AS) en qualité de mandataire social. L’assiette de ses cotisations sociales est constituée de ses rémunérations, constatées dans des bulletins de paie.

Quelle est la différence entre une SAS et une SARL ?

Les dividendes n’entrent pas dans la composition de son assiette de cotisations sociales. En cela la SAS se distingue de la SARL, dont les gérants majoritaires sont affiliés en qualité de travailleurs non-salariés (TNS) à la sécurité sociale des indépendants (SSI). En effet pour ces derniers la part des dividendes distribuée, supérieure à 10% du capital social notamment est prise en compte pour le calcul de leurs cotisations sociales.

Autre point de différence, le dirigeant non rémunéré en SAS ne paie pas de cotisations sociales. Alors qu’en SARL, même non rémunéré le gérant majoritaire, à titre personnel ou la Société, en fonction des termes du pacte social, devra acquitter des cotisations sociales minimales.

Point de vigilance, sauf à ce qu’il ait une activité complémentaire, le dirigeant de SAS qui ne se rémunère pas, bénéficie d’une protection sociale limitée. En effet il bénéficiera de la Protection Universelle Maladie, et ne pourra prétendre au remboursement des frais de santé qui ne sont pas couverts par cette dernière, ni au versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail ou congé maternité, ni à une pension d’invalidité. Enfin il ne validera pas de trimestres pour sa retraite.

En présence de rémunérations il peut être opportun de recourir à la SARL. Le régime TNS peut en effet être plus favorable que le régime AS, en raison d’un taux de cotisation moins élevé et dont les droits peuvent être aménagés par l’adhésion à des régimes de prévoyance et de retraites complémentaires.

Il y a une véritable réflexion à mener en amont du choix de la forme sociale SARL/SAS, concernant l’impact du statut social TNS/AS du dirigeant. Cette réflexion doit alors prendre considération plusieurs critères que seront notamment les besoins en rémunération du dirigeant, la trésorerie de la Société, l’âge et l’état de santé du dirigeant.

Notre rédactrice Cerfrance Poitou-Charentes :

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Emeline Robillard, Juriste conseil
erobillard@pch.cerfrance.fr

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Vous souhaitez en savoir plus sur les différents statuts juridiques ? Téléchargez notre guide de la création d’entreprise qui présente de manière synthétique les statuts juridiques possibles pour une entreprise.



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16 août 2022 - Fiche de paie & Conseil RH

Comment recruter efficacement dans un contexte de pénurie de main d’œuvre ?

Temps de lecture 3 minutes

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La dernière enquête Besoin en Main d’Œuvre de Pôle Emploi sur l’année 2022 indique que plus de 3 millions de projets de recrutement sont attendus cette année, soit 12 % de plus que l’année dernière. Il se trouve que 71 % de ces projets d’embauche sont des projets d’emplois durables, type CDI et CDD. Cette dynamique provient majoritairement des entreprises de moins de 50 salariés. C’est un contexte assez inédit depuis quelques années. Pour autant, on constate que le recrutement n’a jamais été aussi compliqué et que ce paradoxe nourrit nécessairement un certain nombre de questions.

Les étapes à suivre pour réaliser un recrutement plus performant :

  • Étape 1 : Déterminer avec précision le besoin en recrutement
    S’assurer de la faisabilité économique (coût de l’embauche). Vous pouvez faire appel à un conseiller Cerfrance si besoin pour mettre en place un prévisionnel d’activité intégrant le recrutement d’un nouveau salarié et analyser les impacts au niveau économique pour votre entreprise.
  • Étape 2 : Définir les compétences attendues sur le poste
    Rédiger une fiche de poste (jusqu’à la classification et le montant de rémunération)
  • Étape 3 : Rédiger et diffuser l’annonce en valorisant l’attractivité de l’entreprise sur votre site internet et cibler des plateformes d’offres d’emploi type Indeed, Linkedin, Pôle Emploi…
  • Étape 4 : Se doter de moyens pour évaluer les candidats
    Préparer un dossier de recrutement. Nous préconisons de mettre en place des tests techniques et/ou mises en situation, test de personnalité).
  • Étape 5 : Définir un planning et préparer l’entretien de recrutement.
    Il est important de prévoir un temps de présélection de CV et d’organisation de RDV. Dans l’idéal, il est préférable de se faire assister par un référent interne. Il faut aussi penser à soigner l’accueil des candidats et à la suite des entretiens, d’apporter une réponse à ceux qui n’ont pas été retenus.
  • Étape 6 : Réaliser la déclaration d’embauche (DPAE) et établir le contrat de travail
  • Étape 7 : Favoriser l’intégration des salariés
    Se doter de moyens d’accompagner et d’évaluer les salariés intégrés (période d’essai, tutorat…). La remise d’un livret d’accueil permettra également aux candidats de mieux connaître l’entreprise dès son arrivée et d’être plus rapidement effectif avec les pratiques et procédures de l’entreprise.


Nathalie Bonduel Directrice du Service Employeurs du Cerfrance Poitou-Charentes & Christelle Dupin-Rappart Responsable Juridique du Service Social du Cerfrance Méditerranée.

Article issu du Webinar Cerfrance : Comment recruter et fidéliser vos salariés dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre ? – 29 juin 2022 

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09 août 2022 - Artisans du btp, Développement d'activité

Enquête de conjoncture dans le secteur du Bâtiment – juillet 2022

Temps de lecture 1 minute

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Pour le mois de juillet 2022, les chefs d’entreprise de l’artisanat du bâtiment sont moins positifs que le mois précédent sur leur activité passée. Ils restent tout de même aussi optimismes qu’en juin sur leur activité prévue. L’indicateur de climat des affaires diminue légèrement, mais demeure toujours à un haut niveau (113).

Téléchargez l’enquête de conjoncture Bâtiment de juillet 2022 réalisée par l’INSEE en cliquant ici.

Vous pouvez également retrouver l’enquête de conjoncture du mois de juin 2022 >

Découvrez notre nouvelle offre Bâtiment Compta & Conseil en cliquant ici.

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08 août 2022 - Fiche de paie & Conseil RH

Pourquoi aujourd’hui est-il si difficile de recruter des salariés ?

Temps de lecture 2 minutes

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Aujourd’hui, les TPE et PME font face à différents problèmes de recrutement :

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Selon Nathalie Bonduel, Directrice du Service Employeur de Cerfrance Poitou-Charentes, différentes raisons peuvent expliquer cette tension au niveau du recrutement dans de nombreux secteurs d’activité.

  • Le vivier de main d’œuvre est réduit pour des métiers qualifiés (cadres, techniciens, ingénieurs de l’informatique…)
  • Un manque d’attractivité des métiers moins qualifiés (bâtiment, hôtellerie-restauration, santé…)
  • Un changement majeur dans une trentaine de métiers (Dares 2021) spécifique à la France et dans une moindre mesure à l’Espagne et à l’Italie, mais nettement plus limité au Royaume-Uni et en Allemagne (conditions de travail, revalorisation des salaires).
  • Les revenus de remplacement (chômage, minima sociaux) trop peu incitatifs à la reprise d’emploi
  • Les contraintes géographiques : les salariés sont moins enclins à être mobile pour trouver un emploi.
  • Le manque de compétences : aujourd’hui, on compte un nombre trop limité de personnes formées aux métiers qui recrutent.
  • Un turnover élevé : les entreprises se retrouvent en concurrence entre elles car elles cherchent à recruter les mêmes demandeurs d’emploi et cela provoque des tensions.
  • L’après COVID : la réouverture de pans entiers de l’économie est également une source de tension au niveau du recrutement.

Pour répondre à cette difficulté, nous vous conseillons de vous faire aider par des experts en recrutement qui sauront mettre en valeur les avantages du poste recherché et l’attractivité de votre entreprise.

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Le Service Employeurs de Cerfrance Poitou-Charentes propose à ses clients un nouveau service d’aide au recrutement qui vous permettra de déléguer toutes les étapes du processus et de gagner du temps ainsi que de la sérénité pour trouver votre nouveau salarié rapidement. Contactez l’un de nos conseillers RH pour en savoir plus :

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05 août 2022 - Commerçants HCR & services, Développement d'activité

L’art de la gestion du temps

Temps de lecture 3 minutes

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L’équilibre vie professionnelle/vie personnelle constitue aujourd’hui un enjeu fort de fidélisation et de recrutement. La société est en recherche de plus de bien- être et de temps pour soi. Mieux vaut donc passer maître dans l’art de la gestion du temps, que ce soit pour votre santé, celle de vos salariés ou de votre entreprise !

Les principes de base pour mieux gérer son temps de travail

Avoir l’impression que les journées ne sont pas assez longues, régler des imprévus, surveiller l’heure, les échéances, remplir son agenda… voici le quotidien d’un chef d’entreprise. Tout ceci est générateur de stress. Si vous ne voulez pas un jour perdre le contrôle, il existe quelques principes de base pour mieux gérer votre temps de travail.

1. L’organisation

Un emploi du temps rempli ne signifie pas être productif. Veillez à ce que votre travail soit structuré et planifié dans un calendrier sur du long terme. Ayez une vision claire de votre agenda avec des listes de tâches à accomplir, en leur affectant des niveaux d’importance.

2. La définition de ses priorités

Il convient de hiérarchiser les demandes, faire la différence entre l’urgent et l’important. Par exemple, préférez reporter un rendez-vous avec un nouveau client, même si celui-ci est fixé de longue date, plutôt que de ne pas pouvoir consacrer le temps nécessaire à l’échange ! Le résultat d’un rendez-vous expédié sera l’insatisfaction client alors qu’une explication sur la contrainte de votre agenda sera comprise par ce client.

3. L’importance du repos

Ne pas avoir peur des mots « pauses, congés, vacances ». Un chef d’entreprise ne compte pas ses heures. Néanmoins, le cerveau et le corps ont besoin de repos. Si vous avez des salariés, prenez le temps de définir avec eux leurs compétences et leurs envies. Vous seriez surpris de voir les forces vives qui peuvent vous accompagner dans le développement de vos activités ou vous remplacer en périodes d’absence.

Les avantages de savoir gérer son temps

  • Gagner en efficacité et en productivité. Un travail mieux structuré, avec des temps de pause, permet plus de concentration et une vision plus éclairée des tâches et des priorités.
  • Se libérer d’une dose de stress. Un agenda équilibré diminuera la charge mentale et libérera son esprit du poids des incertitudes.
  • Se dégager du temps libre, que ce soit pour être à l’écoute de votre environnement professionnel, vous former, réfléchir à l’avenir ou bien simplement pour souffler et se déconnecter !

Christelle Dupin-Rappart, Responsable juridique

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » février, mars, avril 2022 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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25 juillet 2022 - Agriculture, Fiche de paie & Conseil RH

Exploitant : Êtes-vous sûr(e) de bien vous connaître ?

Temps de lecture 3 minutes

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Bien se connaître est le point de départ pour trouver sa propre organisation et s’épanouir professionnellement. Beaucoup d’exploitants ont le sentiment de courir en permanence. Il y a certes, dans bien des cas, un réel problème de charge de travail mais en embuscade se cache aussi la question du tempérament de chacun et, plus précisément, de son attitude au travail.

Trois profils de chefs d’entreprise :

Le Perfectionniste

Précis, méticuleux, sa priorité est que tout soit fait et bien fait, quitte à faire exploser le compteur des heures de travail. Il est du genre à tout analyser dans les moindres détails : la ration alimentaire des animaux, les besoins en azote, phosphore, potasse des cultures, la demande de puissance de son parc matériel… Cela ne l’empêche pas de simplifier les itinéraires techniques ou le système d’élevage s’il le juge opportun, mais seulement après avoir analysé les choses précisément. La complexité d’un système ne lui fait pas peur, l’agriculture de précision est faite pour lui, en cultures comme en élevage. Il analyse ses résultats technico-économiques à la virgule près. Les outils technologiques et leurs cohortes de chiffres le lui permettent. Déléguer requiert un effort de sa part car il doit accepter que tout ne soit pas nécessairement fait comme il le souhaiterait.

Le simplificateur

Son fonctionnement est global plus qu’analytique. L’objectif premier est de faire simple car ce qui compte, c’est le résultat final. Chez lui les veaux sont à un repas par jour. La ration des vaches est composée d’un nombre restreint d’ingrédients, le pâturage comme plat unique est l’idéal lorsque c’est possible. La salle de traite est fonctionnelle mais sans technologie dernier cri. Il ne dédaigne pourtant pas celle-ci lorsqu’elle est simple à maîtriser. Il recherche d’abord des indicateurs de gestion synthétiques. Attention à ne pas le sous-estimer, car simple ne veut pas dire simpliste et « faire simple » nécessite un investissement conséquent en réflexion pour trouver toutes les astuces qui allègeront ensuite le travail.

L’efficient

Profil intermédiaire entre les deux précédents, il recherche un compromis entre les moyens mis en oeuvre, notamment en termes de temps de travail, et les résultats obtenus. Son objectif est que les choses soient faites le plus correctement possible dans un temps raisonnable.

NOTRE CONSEIL :
Cette prise de recul sur son attitude au travail est fondamentale pour comprendre les tensions qui peuvent exister dans les collectifs de travail et, plus généralement, pour évoluer et bien vivre son métier.

Anne Bras, chargée d’études

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » février, mars, avril 2022 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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05 juillet 2022 - Comptabilité & Conseil en gestion

Tout savoir sur le devis

Temps de lecture 2 minutes

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Qu’est-ce qu’un devis ?

Le devis est le document par lequel une entreprise s’engage envers un client, sur les conditions d’une vente ou d’une prestation. Dès lors qu’il est signé par le client, le devis devient le contrat fondement de la relation entre l’entreprise et son client. Être vigilant dans la réalisation de ses devis est donc primordial.

Quelles sont les différentes mentions qui doivent y figurer ?

  • Le nom complet,
  • L’adresse de votre entreprise,
  • La date à laquelle le devis est établis,
  • Son numéro,
  • Le nom et l’adresse du client,
  • Le numéro de TVA du client pour une opération intracommunautaire.

Et s’il s’agit d’une société, les 3 mentions suivantes sont indispensables.

  • La forme,
  • La raison sociale,
  • Le montant du capital social.

Vous devez également préciser la demande du client et la prestation à réaliser.

Il faut détailler :

  • Chaque article ou prestation,
  • Leur prix unitaire,
  • Leur quantité,
  • Le montant hors taxes,
  • Le taux de TVA et le montant global,
  • Puis le total hors taxe de toutes les opérations,
  • La somme globale à payer.

Y figurent également le détail de la TVA par taux d’imposition, comme la date de validité du devis, celle du début de la prestation et sa durée estimative, les conditions de règlement.

Et enfin les clauses de révision et les conditions de garantie éventuelles.

Si vous êtes artisan, le nom, les coordonnées, la couverture géographique de votre assurance professionnelle sont également à mentionner.

Mylène Chamant, juriste

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » février, mars, avril 2022 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.