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24 août 2021 - Agriculture, Performance & Conseil en stratégie

Couverture de risques

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Thierry Le Maitre, responsable conseil Cerfrance Champagne Nord Est – Ile de France, explique l’importance d’une couverture de risques pour les agriculteurs.

Au vu des aléas climatiques qui semble de plus en plus sévère et de plus en plus nombreux et des aléas de marché, toute exploitation agricole aujourd’hui ne peut éluder une réflexion sur la couverture du risque et en particulier du risque de production.

La première étape consiste à couvrir le niveau de production à travers une réflexion sur le plan agronomique, avec la diversification de l’assolement.

Deuxième étape, si on veut recourir à l’assurance c’est bien évidemment l’assurance grêle, premier niveau de couverture et à un deuxième niveau qui est l’assurance récolte. Sur celle-ci il existe aujourd’hui deux types de contrat :

  • Le plus répandu est évidemment le contrat à la récolte où chaque récolte est assurée indépendamment,
  • Le deuxième type de contrat c’est le contrat à l’exploitation où là on regarde un chiffre d’affaires que l’on couvre globalement sur l’exploitation.

Sur l’assurance récolte, qui bénéficient d’ailleurs de subventions européennes au travers de la PAC, il y a aussi plusieurs options et en fonction du nombre d’options et en particulier du choix des franchises, on peut avoir différents niveaux de couverture et par voie de conséquence bien sûr différents niveaux de prime que l’exploitant devra s’acquitter. Ensuite cette assurance récolte concernent également les éleveurs dans la mesure où il y a également une couverture assurance prairies qui permet éventuellement dans une région où les sécheresses peuvent être importantes et gêner considérablement la pousse de l’herbe d’avoir également une couverture sur l’élevage.

Ensuite c’est la couverture du risque prix. Lorsque l’on est en gestion commerciale on prend en compte sa propre gestion de la production et cette couverture du prix peut déjà se faire bien avant la récolte en saisissant un certain nombre d’opportunités de prix et de marché, lorsque les prix sont supérieurs aux coûts de production, c’est une première étape. Et puis après en prenant certaines options sur les marchés à terme, options qui peuvent être prises soit indépendamment soit au travers ou par l’intermédiaire des organismes stockeurs, solution que beaucoup d’OS préconisent ou tout au moins proposent.

Enfin si on veut coupler, à la fois la production et le prix on aura l’assurance chiffre d’affaires. Pour faire simple c’est une assurance récolte couplée avec une couverture sur les marchés à terme, ce qui explique d’ailleurs qu’elle concerne essentiellement :

  • Le blé
  • Le maïs
  • Le colza
  • Et parfois l’orge

A remarquer au passage que l’assurance chiffre d’affaires elle ne bénéficie pas de subventions européennes. On peut aussi résonner la couverture du risque au niveau de l’exploitation à travers une forme d’auto assurance, qui est la déduction pour épargne de précaution. Cette déduction pour épargne de précaution, qui a remplacé l’ancienne DPA et dont les modalités aujourd’hui et dans les règles sont aujourd’hui beaucoup plus simple d’utilisation, ce qui fait que l’exploitant bénéficie d’une plus grande souplesse d’utilisation et en même temps de gestion et lui laisse beaucoup plus d’autonomie dans la gestion de cette épargne qui lui permet à ce moment là d’avoir une couverture plutôt financière mais faite par lui-même.

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