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11 juin 2020 - Formations du dirigeant

Conférence d’information

Temps de lecture 1 minute

webinar-formations

Entreprendre & réussir – Osez définir votre nouvelle vie d’entrepreneur !

Le jeudi 18 juin à 14h – Inscriptions ici.

Découvrez la formation créée par votre Cerfrance, plébiscitée par près de 500 chefs d’entreprise de Poitou-Charentes ayant participé depuis 20 ans.

Jérôme ROUGER et Rosemonde BODIN vous présenteront la démarche Entreprendre & Réussir et vous apporteront les informations utiles sur les modalités de participation.

Vous pourrez poser toutes vos questions en direct via un tchat disponible.

Vous n’êtes pas disponible pendant ce créneau ? Inscrivez-vous tout de même et vous recevrez par la suite le replay par mail.

ENTREPRENDRE & REUSSIR, UNE ACTION DESTINÉE  À TOUT CHEF D’ENTREPRISE, DE TOUS DOMAINES PROFESSIONNELS

Quels sont les participants, quelles sont les attentes exprimées ?

La démarche Formation Action, les thèmes traités et son déroulement

Film témoignage d’anciens participants : comment se sont-ils engagés ? Qu’est-ce qu’ils y ont trouvé ? Quel regard portent-ils après la réalisation ?

Les modalités de participation à la prochaine session

Inscrivez-vous (gratuitement) au webinar ici.

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20 mai 2020 - Performance & Conseil en stratégie, Viticulture & Cognac

La stratégie d’entreprise

Temps de lecture 7 minutes

stratégie-d'entreprise-viticulteur

Croisement des volontés et des réalités pour décider des orientations

La réflexion stratégique d’une entreprise peut souvent être perçue comme fastidieuse, complexe, devant croiser une multitude d’informations et sans réelle portée sur le quotidien de l’entrepreneur. Pourtant, elle se veut essentielle pour clarifier des orientations, prendre des décisions au quotidien, en cohérence avec la trajectoire d’évolution de l’entreprise, et donner de la perspective aux missions, aux métiers et aux acteurs de l’entreprise.

La stratégie peut également être étudiée avec une méthodologie simple et efficace, sans tomber dans l’utilisation d’outils et de terminologies trop complexes qui finissent par perdre l’entrepreneur. « Le croisement des volontés et des réalités », ces quelques mots résument parfaitement une démarche qui amène tout porteur de projet à se positionner plus facilement dans ses prises de décisions et ses orientations.

Savoir ce que l’on veut, votre cadre de référence, votre politique générale

Trop souvent, la stratégie abordée sur les entreprises consiste essentiellement dans la conduite d’actions pour répondre à des problématiques, des contraintes du quotidien. Certes, l’adaptation permanente de la conduite d’une entreprise conduit à une pression importante du quotidien qui pilote une grande partie du temps et de l’énergie de l’entrepreneur.

Pour effectuer un réel travail de réflexion stratégique, il est primordial de prendre du recul, de la hauteur, et sortir pendant quelque temps de la torpeur de la gestion journalière. Savoir ce que l’on veut, ce qui nous fait courir, ce que l’on aimerait atteindre, voilà des questions essentielles. Elles ne se posent pas tous les jours, mais s’y attarder, en y prenant le temps, est un exercice important et constructif qui éclaire bien des choix et des décisions à venir.

Cet exercice redouble d’intérêt lorsqu’une entreprise est pilotée par plusieurs managers. S’assurer que chacun partage les valeurs de l’entreprise, avance dans le même sens pour les mêmes finalités, est essentiel pour créer une dynamique positive et faciliter toute prise de décision. Il n’est pas là question d’idée ou de pensée unique au sein de l’entreprise, chaque entrepreneur conservant sa personnalité, ses traits de caractère, ses objectifs personnels, son fonctionnement particulier. Mais lorsque ces complémentarités et ces différences sont mises au service d’un projet commun partagé, l’efficacité n’en est que renforcée.

Disposer d’une politique générale d’entreprise permet de définir 4 cadres essentiels qui orienteront les décisions à venir en s’assurant que les orientations ou actions à conduire répondent à ce cadre de référence :

  • Les bases fondatrices de l’entreprise : ses missions, ses vocations, ses valeurs.
  • Les objectifs stratégiques : les évolutions attendues, les grands axes d’orientations.
  • Les règles de fonctionnement : les bases essentielles à respecter.
  • Les leviers et logiques d’évolution : ce qui peut être entrepris, ou utilisé, à court terme.

L’appui d’un intervenant extérieur facilite souvent cette démarche en structurant la réflexion et en mettant le focus sur les points que l’entrepreneur n’ose pas, ou n’a pas envie de regarder.

Voir ce que l’on peut, diagnostic interne et externe de l’entreprise

L’entrepreneur est plus à l’aise avec cette partie d’état des lieux. Cependant, le regard porté manque souvent d’objectivité et s’oriente souvent vers ce que l’on a envie de voir (en positif ou en négatif).

Qu’est-ce que mon entreprise me permet de réaliser ? Quels sont les moyens dont elle dispose, sur les plans humains, technologiques, accès au marché, relationnels, économiques, financiers, … ? Où se situent mes points forts, ce qui me différencie ? Quels sont mes points de fragilité, à consolider ? Ce tour d’horizon interne ne doit pas se satisfaire d’un simple constat de l’existant, mais doit permettre de disposer d’informations qui me serviront dans la construction des perspectives d’évolution. Identifier les marges de progrès et les évolutions possibles des acteurs du projet ne fera que donner du sens aux orientations à prendre.

L’analyse de l’environnement de l’entreprise conduira à prendre en compte les opportunités et les menaces qui l’entourent. Il est important de disposer d’une veille prospective et de prendre le temps d’observer la filière et ses différents secteurs, les concurrents, les évolutions locales, politiques ou règlementaires. Un pilotage axé uniquement sur les évolutions de l’environnement est subi au quotidien. Quels sont les leviers pour être acteur de son devenir ?

L’environnement est-il le seul guide des orientations de l’entreprise ? Certains en sont persuadés, mais en y regardant de plus près :

  • Vous confiez 10 entreprises (dimension, moyens, activités, localisation, finances) rigoureusement identiques à 10 entrepreneurs différents.
  • Trouverez-vous 10 entreprises toujours identiques 10 ans plus tard ? Certaines se seront développées, d’autres auront disparu. Pourtant le contexte est le même pour chacune ?

Si l’environnement de l’entreprise demeure essentiel, l’entrepreneur est déterminant sur l’impact des orientations.

Le croisement des volontés et des réalités pour décider des orientations

Savoir ce que l’on veut, et voir ce que l’on peut. Avec un regard lucide et éclairé, les décisions stratégiques peuvent alors se prendre de façon moins intuitive ou moins subie.

Ces décisions stratégiques peuvent être prises au niveau global de l’entreprise (dimensionnement, investissements, transmission…) ou par domaine d’activité (développement, diversification, spécialisation, abandon, mode de
conduite).

Les orientations seront prises en connaissance de cause, avec des objectifs partagés, des moyens identifiés, des aspects extérieurs analysés. Ces décisions deviendront alors un moteur pour l’entreprise, pour donner du sens, pour faire adhérer les équipes, pour être compris des partenaires.

De l’idée à l’action

Si la stratégie d’entreprise donne les orientations à mettre en œuvre, il convient ensuite de transformer ces idées en action pour concrétiser et mettre en œuvre les projets.

La définition d’objectif sera l’élément essentiel pour fixer un cap et identifier les conditions de réussite d’un projet. L’objectif se doit d’être simple, quantifié, ambitieux mais réaliste, temporisé dans le temps. Il doit permettre d’évaluer la capacité à l’atteindre et ainsi passer à un nouvel objectif.

Trop souvent, nous entendons par exemple « je veux gagner plus, en travaillant moins ». Il s’agit là d’une ambition, mais pas d’un objectif. « Augmenter mon revenu de 25 %, en me dégageant une demi-journée complémentaire par semaine, avant la fin d’année 2020 », voici un objectif que l’on pourra mesurer, contrôler et adapter au besoin.

Le plan d’action de chaque projet, de chaque objectif, pourra ensuite être décliné : quelles actions, qui réalise, comment, quand, avec quels résultats attendus.

« Une vision sans action est un rêve, une action sans vision est du temps perdu, une vision suivie d’action peut changer le monde » disait Nelson MANDELA.

Donner du sens à l’action, fixer des perspectives à votre entreprise et à vos activités, ces quelques mots résument la réflexion stratégique, pour permettre de faciliter les prises de décisions à venir. Cet exercice structurant gagne en efficacité en étant conduit avec un regard extérieur, ou en groupe de formation en échangeant avec d’autres participants. L’éclairage n’en est que plus puissant.

La période actuelle perturbée rappelle qu’il est complexe de se projeter, cependant « quand on ne sait plus ce qui va se passer, il est important de savoir ce que l’on veut devenir ».

Jérôme ROUGER
Consultant Stratégie et Relations Humaines
Cerfrance Poitou-Charentes

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14 mai 2020 - Comptabilité & Conseil en gestion

Tenir sa trésorerie en période de crise

Temps de lecture 1 minute

tenir sa trésorerie période crise

Retrouvez une présentation pour savoir comment tenir sa trésorerie

Le 5 mai dernier a eu lieu un webinar en collaboration avec la Plateforme Entreprendre Royan Atlantique sur le thème : Tenir sa trésorerie en période de crise. Benoit Fontaine, responsable compétences conseil et Alexandre Vial, conseiller entreprise ont échangé sur cette thématique.

Les sujets suivants ont été abordés :

  • Eléments de contexte
  • Les dispositifs mis en place, à ce jour
  • Le Prêt de Trésorerie
  • Le Plan de trésorerie
  • L’après crise

Vous pouvez découvrir la présentation complète en cliquant ici.

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14 mai 2020 - Information Cerfrance

Flash actu Covid-19 n°18

Temps de lecture 3 minutes

flash actu18

Employeurs de main d’œuvre – Comment réussir la reprise de votre activité ?

Quelques rappels :

Les jours fériés

11 jours sont inscrits comme étant des jours fériés dans le code du travail :
• 1er janvier
• Lundi de Pâques : 13 avril
• 1er mai
• 8 mai
• Ascension : 21 mai
• Lundi de Pentecôte : 1er juin
• 14 juillet
• Assomption : 15 août
• La Toussaint : 1er novembre
• 11 novembre
• Noël : 25 décembre
Le 1er mai est le seul jour obligatoirement chômé (c’est-à-dire non travaillé). Pour les autres jours, la loi n’impose pas de repos, sauf pour certains travailleurs. Mais la plupart des conventions collectives prévoit que ces jours fériés soient chômés dans l’entreprise. Les salariés ne pourront donc pas travailler.

Respect des durées maximales de travail

Un salarié ne peut pas travailler plus de :
• 10 heures par jour,
• 44 heures en moyenne sur 12 semaines,
• 48 heures par semaine.

Respect des repos hebdomadaire et quotidien

• Les salariés ne peuvent pas travailler plus de 6 jours par semaine. Le repos hebdomadaire, sauf exception, est le dimanche.
• Les conventions collectives peuvent prévoir un repos consécutif de 48h. Pensez à vérifier.
• Le repos quotidien est fixé à 11h (un salarié terminant son travail à 22h ne pourra pas le reprendre avant 9h le lendemain, sauf exception).
• Une pause de 20 minutes est obligatoire dès 6h de travail en continu (30 minutes pour les mineurs au-delà de 4h30 de travail).

L’activité partielle

L’activité partielle est collective et revêt deux formes :
• Un arrêt total de l’activité pour l’ensemble des salariés,
• Une baisse collective de l’activité d’un même service, atelier ou par roulement de personnel.
Un nouveau cas : le basculement de l’arrêt pour garde d’enfants ou pour personnes vulnérables. Le salarié doit transmettre à son employeur, soit une demande de suspension de son contrat, soit un certificat d’isolement provenant de son médecin.

Les congés payés / RTT / Forfait jours

Le délai pour modifier la prise des congés payés demeure fixé à un délai de prévenance d’un mois
minimum, sauf circonstances exceptionnelles. La prise des jours de RTT ou dans le cadre du forfait ne peut pas être imposée.

LA SOLUTION : l’accord d’entreprise ou la décision unilatérale de l’employeur

Tout type de structure peut négocier des accords d’entreprise dérogeant, dans une certaine limite, aux dispositions des paragraphes précédents. L’ordonnance du 1er avril 2020 a réduit les délais de consultation (8 jours au lieu de 15 jours précédemment). Celle du 22 avril permet la possibilité d’individualiser l’activité partielle (un salarié employé au même poste que d’autres pourrait rester en activité partielle).
Conseil : respectez les accords et le droit du travail si vous ne voulez pas être inquiété par la suite.

Compte tenu de la situation sanitaire exceptionnelle, les textes évoluent très rapidement et modifient les contenus : assurez-vous de vous référer à la dernière version.

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13 mai 2020 - PAC & Conseil agro-environnemental

Date limite des déclarations PAC végétale au 15 juin 2020

Temps de lecture 1 minute

PAC végétale

Nouvelle date de dépôt des déclarations PAC

Vous avez peut-être reçu une information de votre DDT vous incitant à effectuer vos déclarations PAC avant le 15 mai.

Nous tenions à vous rassurer que la France a validé en avril dernier que les déclarations PAC végétale pourront être déposées sans pénalités de retard jusqu’au 15 juin.

Vos conseillers environnement sont mobilisés pour traiter vos déclarations dans les temps.

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13 mai 2020 - Fiche de paie & Conseil RH

Webinar employeurs : comment réussir la reprise de votre activité ?

Temps de lecture 1 minute

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Le jeudi 28 mai à 10h

Vous êtes employeur ou travailleur non salarié et vous vous interrogez sur l’organisation de la reprise de votre activité ?

Nathalie Bonduel, Directrice du Service Employeurs de Cerfrance Poitou-Charentes et Christelle Dupin Rappart, Responsable juridique service social de Cerfrance Méditerrannée vous apporteront des informations utiles pour vous permettre de réussir la reprise de votre activité dans ce contexte particulier.

Un tchat sera disponible pendant ce webinar afin que vous puissiez nous poser en direct toutes vos questions concernant vos problématiques d’employeur.

Au programme :

Dans quelles conditions et avec quelles ressources relancer votre activité ?

Quelles mesures barrières vous concernent et comment les mettre en place ?

Quelles sont vos responsabilités vis-à-vis de la sécurité de vos salariés ?

Comment faire face à une reprise en baisse d’activité ou, à l’inverse, à des demandes en forte hausse ?

Je m’inscris (gratuitement) ici.

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06 mai 2020 - Fiche de paie & Conseil RH

Lettre aux employeurs Mai 2020

Temps de lecture 14 minutes

lettre-aux-employeurs

La lettre pour les employeurs spéciale COVID-19

Par Delphine TOUCHEFEU – Juriste Droit Social :

Arrêts personne vulnérable et arrêts garde d’enfants

À compter du 1er mai 2020, certains salariés qui étaient jusque-là en arrêt maladie, seront placés en activité partielle et ne percevront plus les indemnités journalières de sécurité sociale. Ils percevront l’indemnité d’activité partielle.
Cette modification concerne les arrêts maladie dérogatoires et les arrêts maladie pour garde d’enfant.
Seront ainsi placés en activité partielle :
– les salariés vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus ;
– les salariés qui partagent le même domicile qu’une personne vulnérable ;
– les salariés qui bénéficient des arrêts maladie pour garde d’enfant de moins de 16 ans ou pour garde d’une personne en situation de handicap.

Pour les personnes non salariées (travailleurs indépendants, travailleurs non-salariés agricoles, artistes auteurs, stagiaires de la formation professionnelle et dirigeants de société relevant du régime général), les modalités des arrêts dérogatoires restent, à ce stade, inchangées, au 1er mai.

La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat

La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat a été revue afin de récompenser les salariés qui continuent de travailler sur leur poste de travail. Afin de pouvoir verser cette prime, il devra être mis en place une décision unilatérale de l’employeur (DUE). Désormais, il existe 2 plafonds d’exonération :
– La prime est exonérée de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu dans la limite de 1 000 € sans condition d’accord d’intéressement. En effet, l’ordonnance du 1er avril 2020 a supprimé la condition de l’accord d’intéressement.
– La prime est exonérée de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu dans la limite de 2 000 € lorsqu’il existe un accord d’intéressement. Une entreprise qui conclut un accord d’intéressement d’ici le 31 août 2020 pourra également bénéficier de l’exonération.

La prime est exonérée pour les salariés ayant perçu, au cours des 12 derniers mois précédant son versement, une rémunération annuelle inférieure à 3 fois le SMIC annuel. La rémunération est proratisée en fonction de la durée du travail.

Le montant de la prime peut être modulé entre les salariés en fonction de leur rémunération, de leur classification, de leur durée de temps de travail et de leur durée de présence effective dans l’entreprise.

Un nouveau critère a été ajouté : les conditions de travail liées à l’épidémie de coronavirus.
Ainsi, l’employeur pourra récompenser les salariés ayant continué d’occuper leur poste sur leur lieu de travail durant l’épidémie et leur verser une prime plus importante qu’à ceux ayant pu télétravailler.

Sont éligibles les salariés titulaires d’un contrat de travail, y compris les apprentis ainsi que les intérimaires mis à disposition de l’entreprise utilisatrice.
Suite à l’ordonnance du 1er avril, la prime exceptionnelle pourra être versée jusqu’au 31 août 2020. Cette prime peut être versée en plusieurs fois.

Activité partielle et indemnité complémentaire

L’employeur peut verser à ses salariés une part complémentaire au-delà de 70% de la rémunération
brute. Ce complément est soumis au même régime que l’indemnité légale d’activité partielle, c’est-à-dire que le complément est exonéré de cotisations sociales à l’exception de la CSG-CRDS.
Afin de bénéficier de cette exonération, il est préconisé de mettre en place une décision unilatérale de l’employeur (DUE).

Attention aux indemnités complémentaires versées à compter du 1er mai 2020 : lorsque l’indemnité complémentaire versée par l’employeur dépasse 3,15 fois la valeur horaire du SMIC, soit 31,98€ par heure indemnisable, cette somme est soumise à toutes les cotisations sociales.
Concernant l’indemnisation des heures structurelles au-delà de la durée légale : en attente d’informations de la part du ministère du travail.

Activité partielle et catégories particulières de salariés

Les salariés en forfait jours ou heures sur l’année ont le droit de bénéficier de l’activité partielle en cas de fermeture de l’entreprise, mais aussi en cas de réduction d’horaire.
L’indemnité et l’allocation d’activité partielle sont calculées en fonction du nombre d’heures, de journées ou de demi-journées non travaillées par le salarié.
Ces journées sont converties en heures de la façon suivante :
– une demi-journée non travaillée correspond à 3 heures 30
– une journée non travaillée à 7 heures
– une semaine non travaillée à 35 heures.

Par Agnès CLEMENT – Juriste Droit Social :

Les élections professionnelles et le fonctionnement du CSE dans le contexte Covid-19

Une ordonnance du 1er avril 2020, entrée en vigueur le 3 avril 2020, prévoit plusieurs mesures d’urgence relatives aux institutions représentatives du personnel.

Suspension des processus électoraux

Dates de suspension et conséquences : Pour les employeurs ayant entamé l’organisation des
élections professionnelles, le processus électoral doit être immédiatement suspendu. Cette suspension produit, en principe, ses effets de manière rétroactive, à compter du 12 mars 2020. Elle prendra fin 3 mois après la cessation de l’état d’urgence sanitaire (pour l’instant, cela nous amène au 25 août 2020, sauf si l’état d’urgence était prolongé au-delà du 25 mai 2020).

Si certaines formalités ont été accomplies entre le 12 mars et le 3 avril 2020, la suspension du processus électoral prend effet à compter de la date la plus tardive à laquelle l’une de ces formalités a été réalisée.
Conditions d’électorat et d’éligibilité : L’ordonnance indique néanmoins que les conditions d’électorat et d’éligibilité s’apprécieront à la date de chacun des deux tours du scrutin.
Délai accordé pour les prochaines élections : Les employeurs dont l’obligation d’organiser les élections professionnelles naît après le 3 avril 2020, et ceux qui auraient dû le faire avant cette date, mais ne l’ont pas fait, devront engager le processus électoral dans les 3 mois qui suivront la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire.
Sort des mandats en cours et statut de « salariés protégés » prolongé : les mandats sont prorogés jusqu’à la proclamation des résultats des nouvelles élections. .
Les salariés candidats, les membres élus, les représentants syndicaux au CSE continuent à bénéficier de leur statut de « salarié protégé » jusqu’à la proclamation des résultats des nouvelles élections.

Réunions du CSE

Des dispositifs dérogatoires sont mis en place pour les réunions du CSE convoquées pendant la période de l’état d’urgence sanitaire, donc jusqu’au 24 mai 2020, en l’état actuel des textes.

Ces réunions peuvent se dérouler par visioconférence et, à titre exceptionnel, par conférence téléphonique ou par messagerie instantanée.
Nous vous invitons à contacter votre juriste en droit social si vous souhaitez plus de précisions.

Consultation du CSE a posteriori en cas de recours aux mécanismes d’urgence en matière de durée du travail et de chômage partiel

Une ordonnance du 25 mars 2020 permet aux employeurs de déroger à certaines règles en matière de durée du travail jusqu’au 31 décembre 2020.
Pour faciliter le recours à ces mesures d’urgence, l’ordonnance prévoit, à titre d’exception, que l’employeur peut se borner dans un premier temps à informer le CSE.
Le comité rend alors son avis a posteriori, dans le mois suivant l’information délivrée par l’employeur.
De même, le Gouvernement a décidé que lorsque l’employeur dépose une demande préalable d’autorisation d’activité partielle au motif « d’un sinistre ou des intempéries de caractère exceptionnel » ou de « toute autre circonstance de caractère exceptionnel », il peut recueillir l’avis du CSE (obligatoire seulement dans les entreprises de plus de 50 salariés) postérieurement à la demande et dispose d’un délai d’au plus deux mois à compter du dépôt de la demande pour communiquer cet avis à l’unité départementale.

Par Kévin TORTIL – Juriste Droit Social :

Peut-on toujours négocier une rupture conventionnelle ?

Bien que nous soyons aujourd’hui confrontés à une situation de crise exceptionnelle et inédite, il apparait néanmoins que certaines situations peuvent amener les employeurs ou leurs salariés à vouloir mettre un terme à leurs relations professionnelles et négocier, pour ce faire, une rupture conventionnelle.
Si légalement, rien ne s’oppose à ce qu’une rupture conventionnelle soit négociée en cette période dès lors que chacune des parties en a la volonté, la question se pose néanmoins juridiquement au regard d’une récente ordonnance du 25 mars dernier.
Cette ordonnance prévoit la prorogation de certains délais pour « tout acte, recours, action en justice, formalité […] prescrit par la loi », et ce pour tenir compte des difficultés liées à l’état d’urgence
sanitaire actuel et au confinement qui en résulte.
Les dispositions de cette ordonnance s’appliquent à l’ensemble des administrations, collectivités et établissements publics, et donc également aux services des DIRECCTE, qui ont notamment pour mission d’instruire et d’homologuer ces ruptures conventionnelles.
Rappelons que lorsque la convention de rupture a été signée entre l’employeur et son salarié, et que le délai dont chacun dispose pour se rétracter est dépassé, la convention est alors transmise à la DIRECCTE pour être homologuée. L’administration dispose d’un délai de 15 jours pour se prononcer, étant précisé qu’à défaut de réponse, la rupture est considérée comme validée.

Mais alors, ce délai de 15 jours est-il toujours d’actualité au regard de l’ordonnance ?

Il apparait aujourd’hui que les interprétations et les positions divergent selon les cas soulevés et les secteurs géographiques.
En effet, nous constatons que si certaines administrations ont décidé de suspendre leurs instructions et donc de bloquer les ruptures conventionnelles qui leur sont soumises, d’autres continuent de les traiter « normalement » afin de ne pas pénaliser les personnes à l’origine de ces demandes.

Alors que doit-on faire ?

Avant tout, se renseigner sur la position retenue par sa DIRECCTE locale quant à l’application de cette ordonnance.

Faire preuve de prudence en évitant de présumer à l’avance du traitement qui sera fait par cette
DIRECCTE quant à l’homologation de la rupture, dont les consignes pourraient à tout moment changer.
Etre patient. En effet, pour ce dernier item, 2 cas de figures peuvent survenir : soit l’administration accepte la rupture avant la fin de son délai, soit elle ne répond pas. Dans ce dernier cas, et bien qu’en temps normal, nous pourrions alors considérer la rupture validée, il conviendra néanmoins d’attendre la délivrance de l’attestation officielle d’homologation et ne pas la supposer.
Vous êtes concernés ? N’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller qui vous orientera dans vos démarches et vous renseignera sur la position retenue par votre DIRECCTE.

Par Christelle DUPIN-RAPPART – Responsable Juridique et Social :

Arrêt de travail : désengagement des assureurs sur le versement des IJ

Le salarié qui bénéficie d’un arrêt de travail dans le cadre du Covid19 (salarié malade du coronavirus, salarié risque élevé, salarié arrêté pour garde d’enfant…) perçoit des indemnités journalières (IJ) de sécurité sociale (sans le délai de carence) de 50 % de son salaire brut habituel.
Le cas échéant, l’employeur complète le salaire, en application de la loi et de la convention collective.
Le maintien légal de salaire n’est plus conditionné ni à la condition d’ancienneté d’un an ni au délai de carence. En pratique, l’employeur doit donc maintenir 90 % du salaire net pendant les 30 premiers jours puis 66,6% les 30 jours suivants (sauf si la convention collective est plus favorable pour le salarié, auquel cas ce sont ces dispositions qui s’appliquent).
Si l’entreprise cotise à un organisme de prévoyance, celui-ci peut prendre en charge ce complément
de salaire.

La difficulté à laquelle les employeurs sont confrontés est que selon les contrats de prévoyance, ces arrêts dérogatoires (notamment celui de la garde d’enfant qui est apparu avec le Covid19) ne sont pas toujours couverts.
En témoigne ce communiqué de la Fédération Française de l’assurance du 23 mars 2020 : à la question « Les organismes de prévoyance et d’assurance vont-il prendre en charge, le cas échéant, les arrêts de travail dérogatoire au droit commun ? », la réponse apportée est la suivante : « Par solidarité avec les personnes fragiles (c’est-à-dire les personnes en affection de longue durée et les femmes enceintes), placées en arrêt de travail selon la procédure dérogatoire (…), les assureurs prendront en charge, au titre des contrats, les indemnités journalières.
Cette mesure (…) s’appliquera à compter de ce jour dans la limite de 21 jours d’arrêt de travail, dans les mêmes conditions qu’un arrêt de travail pour maladie prescrit par un médecin ». Les arrêts garde d’enfant ne sont pas visés. »

Il convient donc de se rapprocher de chaque caisse pour connaître sa position.

Quelques illustrations :
Klésia : Non sauf si couverture mensualisation optionnelle – contrat qui assure le versement du salaire auquel est tenu l’employeur.

Malakoff Méderic : Non mais aide forfaitaire de 250 € par salarié pour les arrêts supérieurs à
30 jours pour les entreprises de moins de 500 salariés.

Pro BTP : Oui.

Par Nathalie BONDUEL – Directrice du Service Employeurs Cerfrance et Directrice de la Publication :

Déconfinement du 11 mai 2020 : préconisations

Anticiper votre reprise d’activité

La reprise devra être progressive, qu’elle soit intégrale ou partielle et faire, en amont, l’objet d’un travail préparatoire, avant le retour des salariés. Seront exclus de la reprise les entreprises issues de la restauration, l’évènementiel, ….

Le télétravail reste d’actualité après le 11 mai.

Les mesures à prévoir

– Obligation de sécurité de vos salariés : au moins 1 mètre de distance entre chaque salarié, pas de contact direct avec la clientèle, nettoyage renforcé des postes et lieux de travail, limitation des regroupements dans des espaces réduits, …

– Evaluer les risques et mettre à jour votre Document Unique

Suivre les recommandations qui vont être prises par l’ANACT (Agence Nationale pour l’amélioration des conditions de travail) et la DGT (Direction Générale du Travail)

Informer votre CSE et vos salariés dès maintenant

– Ecrire votre plan de continuité : identification des risques, adaptation de l’organisation du travail

Un enjeu fort

Favoriser un dialogue social constructif, prévoir des mesures adaptées, former les salariés et faire respecter les règles, c’est à ce prix que la reprise de l’activité des entreprises pourra s’opérer sereinement.

Direction de la publication :
Nathalie BONDUEL – Cerfrance Poitou-Charentes
Comité de rédaction :
Agnès CLEMENT – Cerfrance Nord-Pas-de-Calais
Delphine TOUCHEFEU – Cerfrance Alliance Centre
Christelle DUPIN-RAPPART – Cerfrance- Midi-Méditerranée
et Kévin TORTIL – Cerfrance Vendée

Conception :
Laury CHALLAT – Cerfrance Poitou-Charentes
Dépôt légal 1er trim 2008 : ISSN 1962-9796
Service abonnement : Cerfrance Poitou-Charentes
2 Chemin des Marsais – CS 90230 – 17119 SAINTES Cedex
Tél : 05 46 93 81 10

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06 mai 2020 - Comptabilité & Conseil en gestion

Flash actu Covid-19 n°17

Temps de lecture 6 minutes

flash actu17

Précisions sur les reports de paiements au 4 mai 2020

Pour faire face aux conséquences de l’épidémie de COVID-19, une série de 25 ordonnances a été publiée au Journal Officiel du 26 mars 2020. Parmi l’ensemble de ces ordonnances, l’une porte sur le paiement des loyers, des factures d’eau, de gaz et d’électricité afférents aux locaux professionnels des entreprises dont l’activité est affectée par la propagation de l’épidémie de COVID-19.

Report de paiement des factures

Eau, gaz, électricité : les contrats d’eau, de gaz ou d’électricité ne peuvent être interrompus, suspendus ou réduits en cas de non-paiement de sa facture professionnelle pendant la période de l’état d’urgence sanitaire. Pour le moment, nous attendons le décret pour savoir si les entrepreneurs dont le siège de l’entreprise est établi à leur domicile sont concernés.

Bénéficiaires :

Les personnes physiques et morales de droit privé exerçant une activité économique qui remplissent les conditions et critères d’éligibilité au fonds de solidarité ;
Les entreprises qui poursuivent leur activité dans le cadre d’une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire au vu de la communication d’une attestation de l’un des mandataires de justice désignés par le jugement qui a ouvert cette procédure.
Pour les charges dont l’échéance de paiement intervient entre le 12 mars 2020 et la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire.

Quand ? :

A partir du 25 mars 2020 et jusqu’à la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire, soit à ce jour le 23 mai 2020.

Dispositif :

– Votre fournisseur d’eau, de gaz ou d’électricité est tenu de vous accorder le report des échéances de paiement des factures exigibles entre le 12 mars 2020 et la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire non encore acquittées.
– Ce report ne peut donner lieu à des pénalités financières, frais ou indemnités à la charge des personnes précitées.
– Le paiement des échéances dues se fera de façon échelonnée à partir du dernier jour de l’état d’urgence sanitaire : le montant sera réparti sur une période minimum de six mois.

Démarches :

Pour bénéficier de ce report, vous devez adresser directement par mail ou par téléphone une demande de report à l’amiable aux entreprises auprès desquelles vous payez ces factures.
Pour EDF, adresser un mail à covid.fds@edf.fr
Pour tous les fournisseurs, y compris EDF, joindre une copie de votre demande au fonds de
solidarité.
Attention, vous demandez le rééchelonnement du paiement des factures, vous devez attester que vous répondez aux critères prévus pour les bénéficiaires.

Report de paiement des loyers

Les bailleurs sont appelés à faire preuve de souplesse pour le paiement des loyers des locaux commerciaux. Les membres des fédérations listées dans le communiqué de presse, qui sont appelés à soutenir les entreprises ont demandé aux entreprises de leur fédération d’appliquer ce principe de souplesse. Toutefois, il ne s’agit que de recommandations. Vous devez par conséquent contacter votre bailleur pour négocier avec lui.

Bénéficiaires :

Les personnes physiques et morales de droit privé exerçant une activité économique qui remplissent les conditions et critères d’éligibilité au fonds de solidarité.
Les entreprises qui poursuivent leur activité dans le cadre d’une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire au vu de la communication d’une attestation de l’un des mandataires de justice désignés par le jugement qui a ouvert cette procédure.
Pour les loyers dont l’échéance de paiement intervient entre le 12 mars 2020 et l’expiration d’un délai de deux mois après la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire.

Quand ? :

À partir du 25 mars 2020 et jusqu’à la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire, soit à ce jour le 23 mai 2020.

Dispositif :

Vous ne pouvez encourir de pénalités financières, d’intérêts de retard ou de dommages-intérêts si vous ne pouvez pas payer les loyers ou les charges locatives de votre local professionnel et commercial (votre bureau, votre commerce, votre cabinet,…).

Démarches :

Même si vous ne pouvez pas payer de pénalité en cas de non-paiement du loyer de votre local commercial ou professionnel, il est recommandé de demander à bénéficier d’un report du paiement du loyer et des charges locatives à votre bailleur qui n’est pas obligé d’accepter.
Attention, pour bénéficier du dispositif (ne pas payer de pénalités), vous devez attester que vous répondez aux critères prévus pour les bénéficiaires (déclaration sur l’honneur accompagnée de l’accusé-réception du dépôt de leur demande d’éligibilité au fonds de solidarité ou, copie du dépôt de la déclaration de cessation de paiements ou du jugement d’ouverture d’une procédure collective)
.

Préconisations :

Si vous remplissez les conditions d’éligibilité au fonds de solidarité et si vous rencontrez des difficultés telles que vous n’êtes pas en mesure d’honorer vos loyers, nous vous invitons à vous rapprocher de votre conseiller d’entreprise afin de déterminer avec lui les modalités d’étalement qui seraient supportables pour votre entreprise et de déterminer les modalités de négociations de cet échéancier avec votre bailleur.

Nous vous rappelons qu’à défaut d’accord amiable avec votre bailleur sur les conditions d’étalement
des loyers et charges impayés au cours de la période d’état d’urgence, en l’état actuel des textes, ces sommes deviendront immédiatement exigibles une fois le délai de deux mois après la date de l’expiration d’état d’urgence expiré.

Précisions pour les négociations avec les bailleurs : la loi permet, dans l’hypothèse où un changement de circonstance imprévisible fait que le locataire ne peut plus assurer la charge du loyer, de demander une renégociation du bail à son bailleur. En d’autres termes, vous pourriez tenter de vous prévaloir de cette disposition pour demander une réduction/suppression de loyer pendant la période pendant laquelle vous n’aurez pas pu exploiter votre activité…mais en cas de refus du bailleur dans cette hypothèse, il vous faudra saisir la justice et c’est au juge qu’en reviendra la décision d’adapter le contrat aux circonstances.

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30 avril 2020 - Fiche de paie & Conseil RH

Flash actu Covid-19 n°16

Temps de lecture 5 minutes

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Employeurs et indépendants : Transfert au 1er mai de tous les arrêts de travail dérogatoires en activité partielle

Loi de finances rectificative pour 2020 parue au JO du 26 avril, (loi n° 2020-473 du 25 avril 2020).

L’épidémie de Covid-19 a conduit les pouvoirs publics à mettre en place des arrêts de travail dérogatoires
pour les personnes contraintes de rester à leur domicile soit parce qu’elles doivent garder leur enfant, soit parce qu’elles sont vulnérables ou partagent leur domicile avec un proche vulnérable.
À compter du 1er mai, ces arrêts de travail dérogatoires indemnisés par l’Assurance Maladie
seront interrompus.

L’employeur devra procéder à la bascule des salariés concernés vers un dispositif d’activité partielle dans la mesure où ils seraient toujours dans l’impossibilité d’exercer leur activité professionnelle. Le dispositif reste applicable pour les travailleurs indépendants, non-salariés agricoles, artistes auteurs, stagiaires de la formation professionnelle et dirigeants de société relevant du régime général.

1. Pour les personnes salariées à compter du 1er mai (MSA et Urssaf)

Arrêt du salarié pour garde d’enfant

Si le motif initial de l’arrêt du salarié était la garde d’enfant et qu’il ne peut pas reprendre son activité à compter du 1er mai, le salarié doit être placé en activité partielle. Pour cela, l’employeur :
• Ne doit plus déclarer d’arrêt de travail sur le site declare.ameli.fr ou declare.msa.fr ;
• Effectue un signalement de reprise anticipée
d’activité via la déclaration sociale nominative
(DSN) pour les arrêts en cours dont le terme est fixé à une date postérieure au 30 avril ;
• Réalise une demande d’activité partielle sur le site dédié du gouvernement activitepartielle.emploi.gouv.fr

Arrêt de travail par mesure de précaution

Si le salarié était en arrêt de travail par mesure de précaution (au titre des recommandations du Haut Conseil de la Santé publique ou parce qu’il cohabite avec une personne à protéger) et qu’il ne peut pas reprendre son activité à compter du 1er mai, il doit également être placé en activité partielle.
Pour cela :
• Le salarié doit remettre à son employeur un certificat d’isolement, qui lui aura été adressé par l’Assurance Maladie ou établi par un médecin de ville ;
• L’employeur effectue un signalement de reprise anticipée d’activité via la déclaration sociale nominative (DSN) pour les arrêts en cours dont le terme est fixé à une date postérieure au 30 avril ;
• L’employeur procède à une déclaration d’activité partielle sur le site du gouvernement activitepartielle.emploi.gouv.fr

Pour plus de précisions sur la gestion des arrêts dérogatoires en cours qui prendront fin le 30 avril, deux fiches pratiques détaillant les modalités pour chaque situation sont disponibles en téléchargement :
Fiche garde d’enfant
Fiche personnes vulnérables

Si nous traitons vos paies et dans tous les cas, pensez à informer votre gestionnaire de paie ou votre juriste de la situation de vos salariés au 1er mai, à l’aide de votre fiche horaire d’avril :
• Mon salarié revient travailler à l’entreprise
• Mon salarié est en télétravail
• Mon salarié n’est pas en télétravail et ne peut pas revenir travailler : garde d’enfants de moins
de 16 ans ou personnes vulnérables ou gardant une personne à risque
2. Pour les personnes non salariées (MSA et Urssaf

2. Pour les personnes non salariées (MSA et Urssaf)

Pour les travailleurs indépendants, travailleurs non salariés agricoles, artistes auteurs, stagiaires de la formation professionnelle et dirigeants de société, les modalités des arrêts dérogatoires restent, à ce stade, inchangées, à compter du 1er mai, selon les modalités rappelées ci-dessous :

Arrêt du non salarié pour garde d’enfant

Si l’assuré est parent d’un enfant de moins de 16 ans ou en situation de handicap dont la structure d’accueil ou l’établissement scolaire est fermé, la prise en charge exceptionnelle d’indemnités journalières par l’Assurance Maladie est maintenue s’il ne peut travailler.

Dans ce cas, les personnes concernées doivent faire leur déclaration ou la renouveler sur declare.ameli.fr ou sur declare.msa.fr à compter du 1er mai.

Arrêt de travail par mesure de précaution


• Si l’assuré est une personne vulnérable au titre d’une affection longue durée ou une femme enceinte au 3e trimestre de grossesse, il peut continuer à bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire. Dans ce cas, la personne doit faire sa déclaration ou la renouveler via le télé-service declare.ameli.fr ou declare.msa.fr à compter du 1er mai.
Lorsque la personne est considérée comme fragile mais n’est pas en ALD, elle s’adresse à son médecin traitant ou à un médecin de ville pour obtenir son arrêt de travail.
• La personne qui cohabite avec une personne vulnérable peut, en l’absence de solution de télétravail, solliciter son médecin traitant ou un médecin de ville, qui pourra prescrire un arrêt de travail s’il l’estime nécessaire. L’arrêt peut être prescrit par le médecin et sera renouvelable tant que les consignes sanitaires sont maintenues.
L’ensemble de ces mesures devrait faire l’objet d’un décret d’application très prochainement.

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25 avril 2020 - PAC & Conseil agro-environnemental

Déclaration PAC 2020

Temps de lecture 1 minute

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Les informations à connaître pour une mise en paiement facilitée

L’arrêté ministériel du 10/04 amendé le 17/04/2020 vient apporter des précisions concernant les délais déclaratifs liés à la PAC.

Si la date limite de déclaration est désormais fixée au 15 juin (avec modifications possibles jusqu’au 30 juin), nous vous invitons à effectuer votre déclaration dans les prochains jours ou à contacter votre conseiller/ère environnement dans le cadre de votre adhésion aux offres ZEN, PAC ou Co-pilotage pour sécuriser les informations déclarées.

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En effet, plus le nombre de dossiers traités en avril et mai sera important, plus l’instruction et surtout la mise en paiement seront rapides !

Pour tous les clients ayant souscrit à l’une de nos offres, notre équipe de conseillers est en mesure d’assurer votre déclaration PAC à distance, même en période de confinement.

IMPORTANT :
La date du 15 mai est maintenue pour les déclarations animales et surtout pour la signature et l’envoi des clauses DPB.