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07 septembre 2020 - Agriculture, Performance & Conseil en stratégie

La stratégie des éleveurs de viande bovine impactée par la crise sanitaire

Temps de lecture 4 minutes

Le premier semestre 2020 fut riche en évènements pour l’ensemble de la filière bovine.

CERFRANCE Poitou-Charentes croise les résultats économiques de ses adhérents éleveurs avec l’analyse d’une conjoncture chahutée afin de les accompagner dans leurs choix stratégiques.

Une filière qui a su faire preuve d’une forte réactivité

Grâce à l’effort immédiat d’adaptation des opérateurs, les flux d’exportations d’animaux vifs et gras, notamment vers l’Italie, ont perduré malgré les contraintes liées au confinement.

Les abattoirs ont été soumis à une forte pression sanitaire, avec des arrêts brefs de production dus à des cas de Covid-19 au sein des équipes de travail sans conséquence majeure pour la filière.

Les consommateurs veulent davantage de « local »

A travers leurs actes d’achat, les consommateurs ont exprimé l’attente d’une viande produite plus localement. Durant le confinement, les ventes directes ont explosé, avant de se tasser par la suite. Pour certains éleveurs, inscrits dans une stratégie de valorisation des produits, c’est une opportunité à saisir.

La restauration hors-domicile est le débouché de 50% des importations. Est-ce ce que l’acte d’achat « manger local » va s’y appliquer, ce qui accroîtrait les débouchés pour les vaches ?

Une renationalisation de la consommation qui vaut globalement pour l’Europe

Les broutards français engraissés en Italie sont estampillés « viande italienne ». Ainsi, leur demande a été maintenue et en présence d’une offre française réduite par la décapitalisation des cheptels (-5%), les cours ont été globalement reconduits.

Le jeune bovin français se positionne comme une viande complémentaire pour la grande distribution italienne. Pour les prochaines années, au regard de la crise économique pressentie, la concurrence sur les marchés italiens et grecs en sera accrue, rendant déterminantes la connaissance et la maîtrise du coût de production de chacun des élevages.

Au-delà, se pose clairement la question de l’adaptation de la conduite de ces jeunes bovins pour qu’ils puissent en partie être consommés en France.

La valorisation de la viande hachée au cœur du prix des carcasses

La vache « moyenne » est majoritairement valorisée en viande hachée. Durant le confinement, en lien avec la modification du rythme de vie, les achats en supermarchés ont explosé (+30 %), intégrant l’utilisation de morceaux nobles (aloyaux…).

Les éleveurs, représentés au sein de la Fédération Nationale Bovine (FNB), et le gouvernement se sont accordés en vue de l’amélioration du revenu des éleveurs au travers de la hausse du prix de la viande hachée. Une démarche impliquant la grande distribution et les abattoirs est enclenchée et porte d’ores et déjà ses fruits. Sur sept semaines, le cours des vaches a en effet progressé de plus de 30 centimes d’euro au kg de carcasse.

Enjeux environnementaux : une ouverture positive pour les systèmes bovins allaitants ?

La crise sanitaire est passée par là et les problématiques environnementales sont plus que jamais au rang des préoccupations des Français.

Face à de tels enjeux environnementaux, qu’il s’agisse du maintien de la biodiversité ou encore du stockage du carbone, les systèmes bovins allaitants, régulièrement axés sur l’herbe, ont une carte à jouer.

Le cadre de la future PAC post-2020 devrait traduire en soutiens publics les aspirations croissantes des citoyens et contribuables européens.

En ces temps chahutés, Cerfrance Poitou-Charentes se tient aux côtés de ses adhérents dans le cadre d’un conseil nécessairement stratégique, en prise avec les réalités humaines, économiques et structurelles de chaque éleveur.

Baptiste LAMBERT, pour CERFRANCE Poitou-Charentes

Article issu du magazine « La Vienne Rurale » Juillet 2020

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03 septembre 2020 - Comptabilité & Conseil en gestion

Dépenses et charges : faites-vous la différence ?

Temps de lecture 4 minutes

Dépenses et charges : voilà des mots qui semblent simples à définir. Mais ce serait sans compter les subtilités du vocabulaire comptable. Si la notion de dépense est évidente, celle de charge l’est moins. Explications…

Des mots lourds de sens

Commençons par définir ces termes :

  • la charge est une notion comptable, elle entre dans la composition du résultat de l’exercice ;
  • la dépense est une notion de trésorerie, elle correspond à une sortie d’argents.

Seules les charges sont déductibles du bénéfice, c’est-à-dire de la base de l’impôt et des cotisations sociales pour l’entreprise individuelle.
Aussi, le décalage peut être important entre résultat comptable et situation de trésorerie. Par exemple, un stock mal
maîtrisé pèsera sur la trésorerie, mais ne diminuera pas le bénéfice imposable.
À l’inverse, une entreprise qui règle ses fournisseurs à 30 jours et qui encaisse ses ventes au comptant peut avoir l’illusion d’être à l’aise et ne pas s’apercevoir d’un problème de rentabilité.

Deux catégories de charges

Certaines charges sont variables : leur montant est directement lié à la production ou aux ventes de l’entreprise. Ce
sont, par exemple, les achats de fournitures et matériaux facturés au client, ou encore les marchandises destinées à la
revente.
À l’inverse, certaines charges sont fixes : il faut les couvrir quel que soit le niveau d’activité de l’entreprise. Ce sont les frais
généraux (tels que loyers, assurances, publicité, carburant, …) ainsi que les impôts et taxes, les charges de personnel,
les amortissements ou encore les intérêts d’emprunts.

La charge peut n’être qu’une partie de la dépense

C’est le cas pour les échéances d’emprunt : les remboursements effectués auprès de la banque sont la dépense liée à l’emprunt. Pour autant, comptablement, la charge d’emprunt correspond aux seuls intérêts remboursés.
Le capital n’est pas une charge puisqu’il s’agit du remboursement d’une avance. Ce qui coûte à l’entreprise, ce sont les intérêts.

La charge peut être calculée

Pour les investissements, la charge correspond à l’amortissement. C’est-à-dire
la somme qu’il faudrait mettre de côté chaque année pour renouveler le matériel qui se déprécie. Par exemple, un
tracteur acheté 70 000 €, avec une durée de vie de 7 ans, génère une charge
d’amortissement de 10 000 € par an.

Certaines charges ne sont pas visibles

Il s’agit par exemple de la rémunération du chef d’entreprise individuelle. En société, la rémunération du gérant
est une charge déduite du bénéfice (bien que réintégrée fiscalement pour une société à l’impôt sur le revenu).
Pour l’entrepreneur agricole individuel, ses prélèvements personnels sont une dépense, mais pas une charge déduite
du bénéfice. Ils n’apparaissent donc pas dans le compte de résultat, bien qu’ils constituent des sommes supportées par l’exploitation.

La charge n’est pas forcément une dépense

Pour être qualifiée de charge, une dépense doit être facturée et/ou rattachable à l’exercice. Par exemple, des marchandises facturées et payées mais qui figurent en stock ne seront pas comptabilisées en charge de l’exercice car elles ne seront revendues que sur l’exercice suivant. À l’inverse, des marchandises achetées et revendues sur l’exercice seront comptabilisées en charge même si la facture n’est pas réglée.

Emmanuel Grange, conseiller d’entreprise

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » Mai Juin Juillet 2020 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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25 août 2020 - Agriculture, Performance & Conseil en stratégie

Stratégie d’exploitation et opportunités de filières

Temps de lecture 5 minutes

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Dans chaque entreprise agricole, il revient au dirigeant de définir la stratégie des 5 à 10 prochaines années pour son exploitation. Son choix est notamment orienté par les opportunités que la filière de production lui offre. Tout n’est pas
possible partout. La preuve à travers l’exemple de quelques filières d’élevage.

Quatre paramètres majeurs dictent le choix d’une stratégie dans une entreprise agricole :

  • Quel est le profil du dirigeant ?
  • Quels sont les atouts et contraintes de l’exploitation ?
  • Quels modèles économiques cohérents existent ?
  • Quelles opportunités offre la filière de production ?

Un agriculteur tenté par la vente directe mais réfractaire aux aspects commerciaux partira avec un sérieux handicap
en optant pour cette stratégie. De la même façon, une exploitation désireuse de différencier ses produits, sans pour autant vendre en direct, ne pourra rien concrétiser si la filière ne s’est pas engagée dans cette voie sur son territoire. À l’heure actuelle, en matière de segmentation de marché, tout n’est pas possible partout dans toutes les productions.

Du poulet pour tous les goûts

La filière volaille s’est lancée dans la segmentation il y a plusieurs décennies, faisant de la France LE pays spécialiste
des volailles de qualité. Label Rouge, bio, poulet certifié ou standard, les modes d’élevage se différencient à tous les niveaux : race, âge d’abattage, accès ou non au plein air, densités animales, alimentation. À l’arrivée, des produits aux qualités différentes pour des marchés diversifiés. Pourtant, la filière cherche à inventer encore de nouveaux modes de production. Pour supplanter la volaille importée dans la Restauration Hors Domicile, certains industriels recherchent des éleveurs prêts à construire ou rénover des bâtiments.
Il s’agit de produire de la volaille à un prix compétitif, tout en offrant des garanties complémentaires aux consommateurs en termes sanitaires (réduction des antibiotiques…), d’environnement ou de bien-être animal. Dans
cette orientation actuellement proposée aux éleveurs bretons, ces derniers doivent investir dans les bâtiments pour
bétonner les sols, apporter un éclairage naturel et améliorer la ventilation.
Dans d’autres régions, certains acteurs de l’aval misent sur un produit intermédiaire entre le standard et le Label Rouge pour séduire le consommateur.
Moindres densités animales, races à croissance plus lente, lumière naturelle, enrichissement du milieu, jardins d’hiver : tels sont les principaux ingrédients de la recette. Avant de nouer un partenariat avec un acteur en particulier, un
éleveur a intérêt à inventorier l’ensemble des possibilités qui s’offrent à lui.

Demain, du porc à toutes les sauces

À l’opposé de l’aviculture, la filière porcine a, jusqu’à présent, peu travaillé sur la segmentation amont, laissant aux industriels le soin d’élaborer des produits différents à partir d’une même matière première. La plupart des démarches de
différenciation amont actuelles garantissent surtout un lieu de production (porc breton, auvergnat, Ch’ti porc des
Flandres…).

Les démarches AOC Porc basque de Kintoa et AOC Noir de Bigorre font figure d’exception. Elles se distinguent par des
modes d’élevage proches du bio. Mais à l’inverse de celui-ci, elles ne peuvent concerner que des éleveurs situés sur
une aire géographique restreinte : Pays Basque pour le premier, Piémont des Pyrénées centrales pour le second.
D’autres opportunités commencent à émerger dans d’autres régions, à l’initiative des organisations de producteurs, des industriels de l’abattage-transformation ou de la grande distribution. Il y a les démarches “sans” : OGM, antibiotiques, douleur,… ; et les démarches “avec plus” : de surface, de lumière, de plein air, d’omégas 3. Avant de s’engager, les producteurs doivent mesurer le rapport coûts supplémentaires sur plus-value produit.

Et le bio ?

Dans la plupart des filières d’élevage, l’agriculture biologique constitue une des rares démarches accessibles dans tout l’hexagone. La production laitière le vérifie. À l’échelle nationale, les segmentations de type “lait sans OGM” ou “lait de pâturage”, sont proposées à un nombre restreint de producteurs. Du fait du coût élevé du transport de lait, seules peuvent être concernées les exploitations situées à proximité d’un outil industriel traitant ce lait différencié.
Pour une majorité d’éleveurs, la production biologique est la seule alternative offrant une plus-value. C’est une des raisons pour laquelle la production laitière biologique a considérablement crû au cours des quatre dernières années.
Stimulées par les nouvelles attentes des consommateurs dans toutes les filières, les lignes bougent et les débouchés
se diversifient
. De quoi donner des perspectives intéressantes à beaucoup d’exploitations.

Anne Bras, chargée d’études

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » Mai Juin Juillet 2020 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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23 août 2020 - Agriculture, PAC & Conseil agro-environnemental

Envisager une conversion à l’Agriculture Biologique

Temps de lecture 3 minutes

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Selon l’ORAB (Observatoire Régional de l’Agriculture Biologique), l’attractivité pour la Bio auprès des exploitants agricoles ne fléchit pas. Au dernier pointage connu, fin 2018, 7% des exploitations de Nouvelle-Aquitaine étaient conduites en agriculture biologique. Au sein de l’ex-région Poitou-Charentes, le rythme des conversions est particulièrement dynamique en Charente-Maritime et en Deux-Sèvres.

CERFRANCE Poitou-Charentes enregistre cette tendance. En effet, un nombre croissant de ses adhérents s’interroge sur l’opportunité d’une conversion à l’Agriculture Biologique.

Le Bio, est-ce fait pour moi ?

L’Agriculture Biologique interpelle toujours autant ! Le plébiscite des consommateurs, les prix de vente attractifs, les aides gouvernementales de soutien sont source de motivation. En parallèle, les changements techniques importants, l’évolution de l’organisation de la main-d’œuvre et l’encadrement réglementaire sont parmi les éléments qui peuvent freiner les projets.

« Le Bio, est-ce fait pour moi ? Peut-il convenir à mon exploitation ? Suis-je vraiment prêt à franchir le pas ? » Envisager une conversion à l’AB, c’est prendre le temps de se poser des questions de fond pour soi et pour son exploitation. Il faut pouvoir y répondre de façon éclairée, avant de faire un choix engageant les Hommes et les moyens de production. Evaluer son réel degré d’intérêt pour le Bio, prendre conscience de la capacité de l’exploitation à s’adapter à un changement de système en fonction des atouts et faiblesses connus, font partie du questionnement qui s’intègre dans un diagnostic stratégique, aux côtés d’un conseiller d’entreprise.

Mûrir son projet avant de passer à l’action

Lorsque le cap de la conversion est validé, l’anticipation sans précipitation est de mise pour élaborer son projet.

Tout changement de système induit des impacts multiples sur le fonctionnement de l’exploitation.

CERFRANCE Poitou-Charentes accompagne les porteurs de projet dans leurs réflexions sur la conversion Bio à chaque étape du parcours. Nos conseillers sont notamment sollicités à l’occasion d’un départ en retraite qui coïncide avec l’installation d’un jeune agriculteur dont le projet est, par exemple, de cultiver des céréales Bio. Une fois clarifiés les attentes et objectifs de chacun, l’analyse des enjeux permet de repérer les points de vigilance. Elle peut se prolonger par une analyse des risques plus poussée au besoin.

Au stade de l’étude de faisabilité du projet et de l’évaluation des parts de l’entreprise, le conseiller de projet Cerfrance coordonne l’intervention des différents spécialistes internes (fiscalistes, juristes…) et peut orienter vers des partenaires extérieurs.

La période de conversion est une période transitionnelle exigeante à passer sur le plan technique et économique.

Bien préparer la mise en œuvre de son projet et bien s’entourer en fonction des enjeux, c’est maximiser ses chances de succès.

Lucile Dubreuil

Conseillère d’entreprise référente Bio

Cerfrance Poitou-Charentes

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17 août 2020 - Conseil fiscal & Juridique

Transmission d’entreprise et pacte Dutreil

Temps de lecture 3 minutes

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La transmission des titres (parts ou actions) de sociétés ayant une activité professionnelle est susceptible de bénéficier d’une exonération de droits de mutation, qu’il s’agisse de la transmission par donation ou par succession, sous condition de signer un engagement de conservation desdits titres.
L’exonération porte sur les trois quarts de la valeur des parts ou actions transmises. Ce dispositif a été modifié en 2019 et s’applique aux pactes déjà signés et à venir, dans un sens globalement favorable aux contribuables.

L’engagement de conservation des titres que les associés peuvent mettre en place comprend deux phases :
Une première phase collective de conservation par les associés signataires du pacte Dutreil (d’une durée minimale de deux ans), suivie d’une phase individuelle de conservation (d’une durée de quatre ans) qui doit être respectée par
chaque bénéficiaire de la transmission, donataire ou héritier.

Les nouveautés concernent principalement :

1 – La possibilité pour une personne seule de souscrire un pacte Dutreil

La loi étend ainsi le régime aux sociétés unipersonnelles, telles que les SASU ou les EURL. Elle permet également la mise en place d’un pacte Dutreil par une seule personne dans des sociétés comportant plusieurs associés, à partir du moment où le souscripteur remplit à lui seul les conditions du régime Dutreil.

2 – La réduction des seuils minimaux de participation à engager dans un pacte Dutreil

Pour les sociétés non cotées, le seuil des titres engagés dans le pacte passe de 34 % à 17 % des droits financiers, tandis que le seuil de 34 % des droits de vote est inchangé.

3 – La simplification de l’apport à une société holding des titres transmis

La loi autorise désormais les apports à tout moment pendant les obligations de conservation. En outre, la société bénéficiaire de l’apport peut détenir des actifs sans lien avec l’activité de la société dont les titres ont été transmis, à condition notamment que la participation apportée représente plus de 50 % de la valeur réelle de son actif brut.

4 – Les obligations déclaratives postérieures à la transmission modifiées

L’envoi annuel d’attestations est supprimé. Sauf demande de l’administration fiscale, les bénéficiaires de la transmission n’auront pas d’attestation à produire pendant toute la durée des obligations de conservation. Mais ils devront penser à communiquer une attestation à terme, soit plusieurs années après la transmission… attention donc à ne pas oublier !

5 – La limitation des conséquences d’une cession par un bénéficiaire de la transmission à un signataire du pacte Dutreil

Lorsque les bénéficiaires d’une transmission cèdent ou donnent des titres à un membre du pacte pendant la durée restante du pacte Dutreil, l’exonération partielle Dutreil n’est plus remise en cause en totalité mais uniquement à hauteur des titres cédés.

Noëlle Lecuyer, responsable juridique

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » Mai Juin Juillet 2020 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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12 août 2020 - Agriculture, Performance & Conseil en stratégie

Bâtir l’agriculture de 2030

Temps de lecture 4 minutes

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En raison de la dynamique globale de la demande alimentaire à l’échelle planétaire, les opportunités n’ont jamais été aussi larges pour le secteur agricole. Les débouchés sont tellement variés que les agriculteurs se demandent parfois comment tirer profit de ces opportunités. Face à ce champ des possibles, les experts Cerfrance ont défini quatre axes stratégiques sur lesquels les exploitants peuvent bâtir leur développement.

L’agriculture de modèle, très formatée sur l’optimisation de la production, est derrière nous. Cela fait déjà quelques années que chaque agriculteur adopte des choix de production en fonction des caractéristiques de sa ferme, de sa localisation (géographique ou sa place dans la filière) et de ses propres objectifs. Alors, comment capter les nouvelles opportunités à l’échelle de son exploitation et intégrer les pratiques attendues (bio, bien-être animal…) dans son système de production ?

1 – L’avantage compétitivité

Je privilégie une stratégie de développement des volumes sur des créneaux standards fortement concurrentiels.
Cette stratégie a été longtemps mise en avant, notamment en raison de la PAC qui privilégiait le soutien au développement des volumes. Elle s’appuie sur une logique de taille des outils de production, sur une efficacité de leur utilisation et donc sur une compétition par les coûts.

2 – L’avantage contractuel

Je segmente et contractualise tout ou une partie de ma production.
En cherchant à répondre à la demande des consommateurs, les filières vont contracter de plus en plus leurs approvisionnements. Les agriculteurs doivent respecter des cahiers des charges qui définissent les pratiques et la traçabilité de la ferme à la fourchette. Les producteurs obtiennent une garantie de leurs débouchés, à condition de faire évoluer leurs techniques pour répondre à la demande des marchés, notamment sur le plan agro-écologique. En revanche, obtenir des contrats nécessitera une curiosité, un relationnel fort avec les filières donc une attitude commerciale qui n’est pas une habitude généralisée chez les producteurs.

3 – L’avantage système

Je convertis mon mode de production pour approvisionner des filières ultra différenciées.
La demande de produits alimentaires respectant l’environnement, ou bien ayant des atouts santé positifs
pour les consommateurs, impacte les modes de production dans les fermes. La conversion en bio répond à cette
stratégie, mais aussi tous les modes alternatifs (techniques culturales simplifiées, agriculture de conservation, etc.). Le changement des pratiques impose de maîtriser un savoir faire et souvent de se former. L’accès au marché demande aussi de s’inscrire dans des filières adaptées à la valorisation de ces nouvelles pratiques.

4 – L’avantage clientèle

Je valorise mes productions en maîtrisant leur commercialisation.
L’objectif est de monnayer des savoir-faire, des compétences, des atouts locaux, qui ne sont pas pris en compte dans l’agriculture productive. Le producteur devient maître de ses prix et doit apprendre à les fixer. Ce sera la condition essentielle d’une bonne marge commerciale. L’intérêt des consommateurs pour les productions locales explose. Cela offre des opportunités pour produire, transformer et commercialiser en direct, afin de capter toute la valeur ajoutée. La phase commerciale sera le facteur clé du succès et nécessite un goût pour les relations humaines et la négociation. Cependant, la charge de travail est souvent très importante et oblige à trouver des solutions d’organisation.

Bien évidemment, ces avantages peuvent être panachés. On évoluera alors vers une stratégie à la carte, menée par la demande des marchés et la satisfaction du client final.

Jacques Mathé, économiste

ticle issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » Mai Juin Juillet 2020 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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10 août 2020 - Informatique & Conseil digital

Les outils pour vendre et fidéliser

Temps de lecture 3 minutes

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À l’ère du digital, le consommateur est devenu un consom’acteur. Il jongle entre les différents canaux mis à sa disposition,
en fonction de son temps libre, de son lieu de résidence, de ses horaires de travail… Il est pressé, exigeant et plutôt volatile. Dans ce contexte, un seul mot d’ordre pour le vendeur : prioriser ses actions et personnaliser la relation.

Être visible sur internet

93 % des Français utilisent internet pour trouver des professionnels locaux et 60 % réalisent ces recherches par le biais de leur mobile (source la Fevad). La conquête de prospects qualifiés par le biais d’internet fait de toute évidence partie des
solutions à développer pour booster son activité. Avant même d’envisager la création d’un site marchand, les entreprises
doivent s’assurer d’avoir bien soigné leur vitrine digitale. Est-ce que mes clients peuvent me trouver facilement ? Estce que mon offre est clairement identifiable et compréhensible ?

Vendre en ligne

En France, en 2019, on a recensé plus de 180 000 sites marchands actifs (source la Fevad). La concurrence est rude ! Mettre en place
un site marchand, ça ne s’improvise pas. Le e-commerce est un canal à fort potentiel mais qui nécessite un suivi régulier
pour faire venir des visiteurs, animer l’offre en ligne et convertir les visites en ventes. Par ailleurs, si ce n’est pas l’unique
canal de vente, le site doit être intégré dans la stratégie globale de l’entreprise afin de proposer des parcours d’achat
cohérents
aux consommateurs.

Profiter des réseaux sociaux

Pourquoi les réseaux sociaux sont-ils devenus incontournables ? Simplement parce que 70 % de la population les utilisent (source la Fevad). C’est de nos jours un canal puissant pour conquérir et fidéliser ses clients. Avant de se lancer, il convient de se donner quelques objectifs et de réfléchir à une ligne éditoriale adaptée.
Les modèles de publicité payante proposés par Facebook ou Instagram sont aussi de réelles opportunités pour tester
son marché avec des budgets très accessibles et maîtrisés, y compris pour les petites entreprises.

Ne pas négliger les canaux plus classiques

Les bons vieux outils de communication, comme le flyer ou la carte de visite, sont des moyens concrets de se faire
connaître et de vendre, d’autant plus si l’on propose un produit ou service à l’échelle locale.

Personnaliser la relation client

Quel que soit le canal, la base de la vente c’est la relation client. Il s’agit de rester à l’écoute de ses clients pour mesurer leur satisfaction, adapter ses offres et répondre aux attentes de manière personnalisée. Par exemple, mettre en place un programme de fidélité est un excellent moyen d’y parvenir.
Qu’il s’agisse de mettre en œuvre une stratégie de conquête client ou de fidélisation de son portefeuille, il convient
d’abord de bien connaître ses prospects et ses clients. Et surtout, bien garder en tête que, quoi qu’il en soit, le client reste roi !

Emma Hars, responsable développement et marketing

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » Mai Juin Juillet 2020 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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09 août 2020 - Création & Reprise

Les nouvelles tendances de consommation

Temps de lecture 4 minutes

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Difficile à cerner et souvent soumis à des injonctions contradictoires, le consommateur reste maître du jeu, que ce soit pour son alimentation ou sa demande de services. L’offre omniprésente et multicanale, ajoutée aux enjeux de préservation de la planète, a modifié fortement les habitudes des clients.

Consommer moins mais mieux

La généralisation des offres multicanales (en magasin, sur internet,…) conduit à l’immédiateté et au “tout, tout de suite”.
L’indisponibilité d’un produit dans un espace de vente habituel fait le lit du concurrent. Les commerçants qui ne sont que revendeurs sont très sensibles à ces comportements. Dans l’artisanat (métiers de bouche ou bâtiment), le rapport qualité/prix freine cette tendance à la volatilité des clients : la qualité de la relation clients sera le facteur clé de la réalisation de la vente ; auquel il faut ajouter la notion de plaisir.
Les experts ne voient pas vraiment de décroissance de la consommation mais plutôt la volonté de consommer mieux, plus utile.
Les Français ont pris conscience qu’ils peuvent s’alimenter moins, consommer différemment et éviter le gaspillage. Les produits naturels et bio continuent d’être sollicités et les ventes en volume de produits de confort sont à la baisse (maquillage -5 %, alcool -6 %, produits bébé -7,5 % – source : étude Kantar 2019). C’est aussi le boom des produits d’occasion, de deuxième main, et le retour du dépannage plutôt que de jeter ce qui ne fonctionne plus.
Les boutiques de réparation des produits électroniques ou mécaniques et les auto-entrepreneurs du bricolage ont le
vent en poupe.

Des consommations différentes selon les profils

Le consommateur moyen n’existe plus. On constate un clivage prononcé en fonction des revenus et une fragmentation de la société française. La crise des gilets jaunes a aussi révélé un clivage ville/campagne qui affecte les modes de consommation. Les clients des zones rurales n’accèdent pas aux mêmes offres et à la même compétition prix que ceux des secteurs urbains. Ce sont d’ailleurs les populations urbaines et aisées qui sont sensibilisées aux produits éthiques, environnementalement corrects et éco-responsables.
Pour la génération des millenials (nés aux alentours de 2000), le “on-line” (achat sur internet) prime sur le magasin. Les points de vente physiques doivent, plus que jamais, donner envie aux clients de se déplacer.
C’est donc l’ensemble de la relation commerciale (rapidité, qualité…) qui va faire la différence avec l’achat en ligne. A contrario, les consommateurs plus âgés, notamment les retraités, recherchent des commerces et services de proximité.

Des consommateurs en demande d’avis

Enfin, il faut insister sur les facteurs d’influence au moment de l’achat. Les chiffres ci-contre (source étude Kantar 2019) révèlent l’impact du conseil et de l’expérience de l’entourage dans l’acte d’achat. Si l’on ajoute les avis des autres clients publiés sur internet, ces recommandations représentent plus des 2/3 des incitations à l’achat.
On comprendra aisément la nécessité pour tout commerçant ou artisan
de mesurer le degré de satisfaction de chaque client
dans son expérience
d’achat ou de service. La notoriété de la marque ou la publicité ne suffisent plus.

Facteurs d’influence au moment de l’achat :

  • Avis des amis, de la famille ou des collègues : 33 %
  • Expérience client avant achat : 19%
  • Avis en ligne : 17 %
  • Notoriété de la marque : 14 %
  • Publicité : 13 %

Jacques Mathé, économiste

Article issu du magazine Cerfrance « Gérer pour Gagner » Mai Juin Juillet 2020 – Retrouvez l’intégralité du magazine dans votre espace client.

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07 août 2020 - Information Cerfrance

Flash actu Covid-19 n°21

Temps de lecture 2 minutes

ACTUALITÉ SOCIALE : Aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans

Le décret instaurant l’aide a été publié le 06.08.2020, en voici les conditions :

Entreprises concernées :

Entreprises du secteur privé ou associations, quel que soit l’effectif. Les particuliers employeurs ainsi que la fonction publique (EPA, EPIC, SEM) n’en bénéficient pas.

Public :

Jeunes de moins de 26 ans dont la rémunération est inférieure ou égale à 2 fois le montant horaire du SMIC (soit 20,30 € / heure maximum).

Conditions cumulatives d’embauche :

  • CDI ou CDD d’au moins 3 mois.
  • Embauche entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021.
  • Employeur à jour de ses obligations déclaratives et de paiement auprès de l’Administration Fiscale et des Urssaf ou MSA pour les cotisations sociales ou d’assurance chômage (ou ayant conclu un plan d’apurement).
  • Aucun licenciement économique depuis le 1er janvier 2020 sur le poste concerné par l’aide.
  • Le salarié ne doit pas avoir fait partie des effectifs à compter du 1er août 2020 au titre d’un contrat n’ayant pas ouvert droit au bénéfice de l’aide.

Montant de l’aide et modalité de versement :

Le montant est de 4 000 € pour un CDI temps plein. L’aide est proratisée en fonction du temps de travail et de la durée du contrat.

La demande est à réaliser auprès des services de paiement de l’Etat (ASP) de manière dématérialisée (téléservice) à compter du 1er octobre et dans les 4 mois maximum suivant l’embauche du salarié. L’employeur devra attester sur l’honneur remplir les conditions ci-dessus.

L’aide est versée à terme échu, par trimestre, à raison de 1 000 € maximum par trimestre dans la limite d’un an, à condition que la demande préalable ait été effectuée et que l’attestation de présence du salarié soit adressée par l’employeur à l’ASP dans les 4 mois suivant l’échéance du trimestre.

Attention aux délais !

Le bénéfice de l’aide n’est pas cumulatif avec une autre aide de l’Etat à l’insertion, à l’accès ou au retour de l’emploi pour le salarié concerné.

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05 août 2020 - Information Cerfrance

Flash actu Covid-19 n°20

Temps de lecture 6 minutes

ACTUALITÉ SOCIALE : Mesures exceptionnelles en faveur des employeurs de main-d’œuvre et des chefs d’entreprise

La troisième loi de finances rectificative a été publiée le 31 juillet 2020 au journal officiel. En voici les principales mesures, dans l’attente des décrets d’application.

Employeurs :

Exonération et aides au paiement des cotisations sociales des employeurs de main-d’œuvre

Exonération de cotisations sociales patronales

  • Employeurs de moins de 250 salariés : Sont concernés par cette exonération (hors cotisations de retraite complémentaire), les employeurs qui exercent leur activité principale dans les secteurs relevant du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du transport aérien et de l’événementiel. Ces derniers doivent avoir été particulièrement affectés par les conséquences économiques et financières de la propagation de l’épidémie de Covid-19 en raison de la réduction de leur activité ou une très forte baisse de chiffre d’affaires, et notamment de leur dépendance à l’accueil du public. La période d’emploi prise en compte pour l’application de cette exonération est celle comprise entre le 1er février 2020 et le 31 mai 2020. La liste des secteurs d’activité concernés par cette mesure d’exonération doit être fixée par décret.
  • Employeurs de moins de 10 salariés : Peuvent également bénéficier de cette exonération (hors cotisations de retraite complémentaire), les employeurs de moins de 10 salariés dont
    l’activité principale relève d’autres secteurs que ceux visés ci-dessus, implique l’accueil du public, et a été interrompue du fait de la propagation de l’épidémie de Covid-19 (à l’exclusion des fermetures volontaires). La période d’emploi concernée est celle comprise entre le 1er février 2020 et le 30 avril 2020.

Aide au paiement de cotisations

Le texte prévoit également une aide au paiement de l’ensemble des cotisations et contributions dues aux organismes de recouvrement.

Cette aide est égale à 20 % du montant des rémunérations au titre desquelles l’employeur fait l’objet de l’exonération exceptionnelle de cotisations prévue ci-dessus.

Remarque : cette aide s’applique à l’ensemble des sommes dues aux organismes de recouvrement au titre de l’année 2020, après application du dispositif d’exonération de cotisations et toute autre exonération totale ou partielle applicable.

Plans d’apurement et remise de dette des entreprises de moins de 250 salariés

Les employeurs pour lesquels des cotisations et contributions sociales resteraient dues à la date du 30 juin 2020, peuvent bénéficier de plans d’apurement conclus avec l’Urssaf ou la MSA. L’Urssaf et la MSA adresseront, avant le 30 novembre 2020, des propositions de plan d’apurement. Pour les employeurs qui ne bénéficiaient pas de l’exonération de cotisations visée ci-dessus, ils peuvent demander à bénéficier, dans le cadre des plans d’apurement prévus ci-dessus, d’une remise partielle des dettes de cotisations et contributions patronales constituées au titre des périodes d’activité courant du 1er février 2020 au 31 mai 2020, sous réserve d’une activité réduite d’au moins 50 % par rapport à la même période de l’année précédente (entre le 1er février et le 31 mai).

Aide aux employeurs d’apprentis

Cf. lettre aux employeurs de juillet-août 2020

Prolongement de la prime du pouvoir d’achat jusqu’au 31 décembre 2020.

Chefs d’entreprise :

Une réduction de cotisations modulée par secteur d’activité sous forme d’abattement sur le revenu 2020

Les travailleurs indépendants ne relevant pas du régime micro-social et les travailleurs non-salariés agricoles bénéficieront d’une réduction de leurs cotisations et contributions sociales dues au titre de l’année 2020 à condition d’exercer leur activité principale :

  • Pour les entreprises de moins de 250 salariés : dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du transport aérien et de l’évènementiel, qui ont été particulièrement affectés par les conséquences économiques et financières du Covid-19 au regard de la réduction de leur activité, en raison notamment de leur dépendance à l’accueil du public, ou dans les secteurs dont l’activité dépend des secteurs mentionnés ci-avant (viticulture, pêche, blanchisserie…), qui ont subi une très forte baisse de leurs chiffres d’affaires.
  • Pour les entreprises de moins de 10 salariés : dans d’autres secteurs que ceux mentionnés ci-avant, qui ont fait l’objet d’une fermeture administrative pour la période comprise entre le 1er février 2020 et le 30 avril 2020.

Ne seront ainsi pas concernées par cette mesure les cotisations d’assurance vieillesse de base, de retraite complémentaire et d’invalidité-décès dues par les professionnels libéraux relevant de la caisse nationale d’assurance vieillesse des professionnels libéraux (Cnav-PL)

Les travailleurs indépendants pourront bénéficier de plans d’apurement de leurs cotisations sociales

Les travailleurs indépendants pour lesquels des cotisations et contributions sociales resteraient dues au 30 juin 2020, recouvrées par l’URSSAF ou la MSA, pourront bénéficier de plans d’apurement aux conditions applicables aux employeurs (hors cotisations d’assurance vieillesse de base, de retraite complémentaire et d’invalidité-décès des professionnels libéraux relevant de la Cnav-PL).

Ces plans pourront inclure, outre les cotisations et contributions sociales restant dues au 30 juin 2020, les dettes constatées au 31 octobre 2020

Une remise partielle de cotisations en cas d’activité réduite d’au moins 50 % sur la période du 1er février au 31 mai 2020.

Les travailleurs indépendants ne relevant pas du régime micro social et les travailleurs non-salariés agricoles (chefs d’exploitation et d’entreprise agricole) qui ne bénéficient pas de la réduction de cotisations sociales, pourront demander à bénéficier, dans le cadre des plans d’apurement, d’une remise partielle des dettes des cotisations et contributions sociales dues au titre de l’année 2020.
En outre, les exploitants agricoles dont l’activité entre dans le champ des secteurs les plus touchés par l’épidémie de Covid-19 peuvent opter pour que leurs cotisations et contributions dues au titre de l’année 2020 soient calculées sur leurs revenus de l’année 2020.
Cette option est subordonnée à la réalisation d’une baisse de leur chiffre d’affaires d’au moins 50 % entre le 15 mars 2020 et le 15 mai 2020 par rapport à la même période de l’année précédente ou par rapport au chiffre d’affaires de l’année 2019, rapporté à une période de deux mois.
Cette option n’est pas cumulable avec la réduction de cotisations.