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04 novembre 2025 - PAC & Conseil agro-environnemental

Préservez la rentabilité de vos terres face au climat

Temps de lecture 3 minutes

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Cerfrance Poitou-Charentes vous accompagne pour renforcer la résilience de votre exploitation et vous permet de bénéficier d’un accompagnement conseil subventionné à 90 % par l’ADEME pour faciliter sa mise en œuvre.

Objectif : améliorer la fertilité de mes sols pour renforcer durablement ma performance économique

PARCOURS CONSEIL SANTÉ DU SOL ET CLIMAT

Vous souhaitez faire le point sur la fertilité de vos parcelles, évaluer l’état de votre sol, améliorer sa santé et donc sa performance ? Notre agronome vous accompagne dans l’élaboration d’un plan d’action et dans l’évolution de vos pratiques.

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Les avantages :

  • Un conseil indépendant réalisé par un agronome de terrain
  • 2 analyses de sol incluses dans la prestation
  • Un plan d’action sur-mesure et un suivi sur 3 ans
  • Tarif subventionné par l’ADEME : 275 € HT* (avant prise en charge : 2 750 € HT)

* Pour les 3 années d’accompagnement

Objectif : réduire ma vulnérabilité aux aléas pour améliorer durablement mes revenus

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PARCOURS CONSEIL ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Années imprévisibles, météo capricieuse, marchés instables… Pour les agriculteurs, jongler entre obligations réglementaires et réalités du terrain est devenu un véritable défi. Mais avez-vous envisagé d’adapter vos pratiques culturales, votre assolement, voire votre stratégie d’entreprise ?
Travaillons ensemble pour mettre en place un plan d’action sur-mesure pour une exploitation compétitive et résiliente.

Les avantages :

  • Vous redonner les clés pour une entreprise résiliente et performante face à un contexte instable
  • Un accompagnement global de la stratégie d’entreprise à la définition de l’itinéraire technique cultural
  • Un plan d’action sur-mesure et un suivi sur 3 ans
  • Tarif subventionné par l’ADEME : 275 € HT (avant prise en charge : 2 750 € HT)

* Pour les 3 années d’accompagnement

Objectif : positionner mon exploitation en termes d’empreinte carbone pour agir

ÉVALUATION DES PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES DE VOTRE EXPLOITATION

Votre conseiller Cerfrance réalise un diagnostic de positionnement de votre exploitation. Avec lui, vous identifiez les effets du changement climatique sur vos productions ainsi que sur votre environnement.
À l’issue de cette analyse, il vous accompagne dans l’identification de leviers d’action permettant une première
sensibilisation à cet enjeu.

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Tarif subventionné par l’ADEME : 55 € HT (avant prise en charge : 550 € HT)

Objectif : réduire mon impact carbone pour améliorer ma rentabilité de demain

PARCOURS CONSEIL CARBONE

Votre conseiller diagnostique votre exploitation sur un outil du Label bas carbone. Il étudie avec vous les marges de progrès et établit une simulation approfondie qui tient compte des effets rebonds du changement de pratique.
Vous pourrez financer une partie de votre plan d’action par la revente des crédits carbone générés avec notre partenaire Stock CO2.

Les avantages :

  • Simuler les impacts techniques, économiques et environnementaux des changements de pratiques envisagés
  • Vous aidez à optimiser vos pratiques aujourd’hui pour être plus résilient demain (dépendance aux intrants, autonomie fourragère)
  • Un plan d’action sur-mesure et un suivi sur 3 ans
  • Tarif subventionné par l’ADEME : 275 € HT* (avant prise en charge : 2 750 € HT)

* Pour les 3 années d’accompagnement

Attention les places sont limitées, prenez rendez-vous au plus vite pour bénéficier de cette offre.

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27 octobre 2025 - Commerçants HCR & services, Comptabilité & Conseil en gestion

Découvrez notre solution de caisse « Ma caisse by Cerfrance »

Temps de lecture 2 minutes

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La solution de caisse qui facilite mon quotidien et qui simplifie le travail avec mon comptable, anticipant les normes de la facture électronique !

Notre solution de caisse numérique certifiée « Ma caisse by Cerfrance »

  • Création d’une ou plusieurs caisses
  • Initialisation de la caisse : saisie de son fond de caisse, gestion de ses lieux de vente
  • Clôture de caisse : visualisation, rapprochement par mode paiement, identification des écarts, paramétrage de l’heure de clôture
  • Encaissement à partir d’une sélection de produits ou de variantes
  • Création, ajout des variantes : manuellement ou par import Excel
  • Mise à jour plusieurs produits
  • Transfert de fonds et transmission du ticket par email
  • Mise en attente un ticket et modification de panier en cours de vente
  • Multi-mode de paiement
  • Gestion de la monnaie à rendre
  • Export des données de la caisse et visualisation du journal des ventes
  • Initialisation de la facture depuis le devis facturier
  • Caisse interconnectée avec la plateforme Cerfrance

Accompagnement conseil Cerfrance

  • Installation et paramétrage dans votre entreprise par un conseiller numérique Cerfrance
  • 1 RDV de suivi à 1 mois à distance avec votre conseiller dédié
  • Assistance numérique Cerfrance annuelle 5/7j par téléphone, visio-conférence et mail (prise en main à distance)
  • Achat matériel : Tablette PC / android / IPAD prêt à l’emploi, socle, imprimante, tiroir de caisse… – EN OPTION

Les + de la caisse

  • Un outil simple, sécurisé qui anticipe les obligations règlementaires pour la réalisation de vos factures sous format électronique dès 2026
  • Une prise en main de l’outil avec une assistance annuelle assurée par nos conseillers informatiques Cerfrance
  • Un gain de temps avec l’export des écritures comptables vers votre solution comptable
  • Le confort d’un espace partagé avec votre comptable pour répondre plus rapidement à vos questions
  • Un accès 24h/24 depuis vos ordinateur, tablette et smartphone via une appli dédiée pour plus de liberté disponible sur Google Play et l’App Store

Demandez une démonstration gratuite à notre service informatique Cerfrance !
Par mail : conseilinformatiqueinfo@pch.cerfrance.fr
Par téléphone : 05 49 845 845

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24 octobre 2025 - Agriculture, Veille économique & Prospective

Récolte 2024 : Fiches indicateurs Veille économique & Prospective

Temps de lecture 1 minute

Découvrez les fiches indicateurs pour la récolte 2024 réalisées par le service Veille économique & Prospective de Cerfrance Poitou-Charentes. Ces documents offrent une vision claire et chiffrée des performances agricoles de la dernière campagne, à travers 9 systèmes de production représentatifs de notre territoire.

Une analyse pour chaque système de production

Les différentes fiches indicateurs couvrent les principaux systèmes de la région :

  • Lait de vache – Bovins Lait spécialisés
  • Lait de vache – Bovins Lait mixtes avec cultures de vente
  • Lait de chèvre – Caprins spécialisés
  • Lait de chèvre – Caprins mixtes avec cultures de vente
  • Lait de chèvre – Caprins mixtes avec vaches allaitantes
  • Bovins viande naisseurs – engraisseurs
  • Bovins viande naisseurs
  • Bovins viande mixtes avec cultures de vente
  • Cultures de vente – Système non irrigué

Cliquez ici pour les télécharger >

Vous souhaitez aller plus loin dans l’analyse et améliorer vos résultats ? Nos conseillers sont là pour vous accompagner.

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21 octobre 2025 - Fiche de paie & Conseil RH

Responsabilités des salariés : entre cadre juridique et bonnes pratiques RH

Temps de lecture 3 minutes

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Dans le quotidien de l’entreprise, les responsabilités des salariés sont au cœur des enjeux juridiques et managériaux. Comprendre leur portée, les encadrer et les formaliser est essentiel pour prévenir les risques et sécuriser les relations de travail.

Un cadre juridique structurant

La responsabilité du salarié peut être engagée sous trois formes : pénale, civile et contractuelle. La responsabilité pénale intervient en cas d’infractions commises dans le cadre du travail (vol, négligence grave, mise en danger d’autrui). La responsabilité civile concerne les dommages causés à des tiers, tandis que la responsabilité contractuelle découle du non-respect des obligations du contrat de travail.

L’employeur peut également être tenu responsable des actes de ses salariés, sauf si ces derniers ont agi hors de leurs fonctions, sans autorisation et à des fins personnelles.

La délégation de pouvoir : un outil de répartition des responsabilités

Pour les cadres et managers, la délégation de pouvoir est un mécanisme juridique permettant au dirigeant de transférer certaines de ses attributions à un salarié compétent. Elle doit être formalisée par écrit et respecter des conditions strictes : compétence, autorité et moyens du délégataire. Une délégation bien construite permet de clarifier les responsabilités, notamment en matière de sécurité, conformité ou gestion du personnel, et peut exonérer le dirigeant de sa responsabilité pénale en cas de manquement.

Formaliser pour mieux prévenir

La formalisation des responsabilités est une démarche RH essentielle. Elle passe par des entretiens réguliers, obligatoires tous les deux ans, et un état des lieux tous les six ans. Ces entretiens permettent d’évaluer les compétences, les perspectives d’évolution, mais aussi de rappeler les attentes et les responsabilités liées au poste.

Au-delà de l’obligation légale, ces échanges sont l’occasion de documenter les responsabilités confiées, notamment en cas de délégation ou de prise de fonction.

Il est vivement recommandé de rédiger des comptes-rendus, des feuilles de route ou des avenants au contrat pour sécuriser les engagements réciproques.

Une culture de la responsabilité partagée

Responsabiliser les salariés ne signifie pas les exposer seuls aux risques. Il s’agit de construire une culture de la responsabilité partagée, fondée sur la clarté des rôles, la formation, et le dialogue. L’écrit devient alors un outil de prévention, de traçabilité et de protection, tant pour l’employeur que pour le salarié.

En résumé, articuler le droit du travail avec les pratiques RH permet de sécuriser les responsabilités, de prévenir les litiges et de renforcer la confiance dans l’organisation. Formaliser, déléguer, suivre : trois leviers pour une gestion responsable et sereine des ressources humaines.

Par Kévin Tortil – Juriste Droit Social

Actualité issue de la Lettre aux employeurs d’octobre 2025 – Retrouvez l’intégralité de la lettre dans votre espace client.

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21 octobre 2025 - Fiche de paie & Conseil RH

Santé au travail et financement de l’apprentissage

Temps de lecture 3 minutes

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Deux évolutions marquantes sont à noter : la réforme du suivi médical au travail allège les obligations pour certains postes, tout en maintenant la vigilance sur les risques graves depuis le 1er octobre 2025.

Par ailleurs, une nouvelle contribution forfaitaire de 750 € s’applique aux contrats d’apprentissage de niveau Bac +3 et plus, impactant les entreprises de tous secteurs depuis le 1ᵉʳ juillet 2025.

Fin du suivi médical renforcé pour certains salariés depuis le 1er octobre

Depuis le 1er octobre 2025, une réforme importante du suivi de la santé au travail est entrée en vigueur. Certains salariés jusque-là soumis à un suivi individuel renforcé (SIR) relèvent désormais d’un suivi simple, accompagné d’une attestation d’absence de contre-indication délivrée par le médecin du travail.

Cette évolution concerne notamment les salariés titulaires d’une autorisation de conduite ou d’une habilitation électrique, jusqu’ici assimilés à des postes à risque particulier.

Désormais, seuls les salariés exposés à des risques graves (amiante, plomb, agents cancérogènes, chute de hauteur, etc.) continueront de relever du suivi renforcé.

L’objectif affiché de cette réforme est de concentrer les moyens de la médecine du travail sur les salariés exposés à de véritables risques et fluidifier les embauches dans les petites entreprises.

Quel est l’impact pour les entreprises ?

Les entreprises doivent mettre à jour leur document unique d’évaluation des risques et identifier les postes concernés.

Les procédures d’embauche sont simplifiées pour certains postes, avec un délai de rendez-vous médical allégé.

La responsabilité de l’employeur reste toutefois engagée : il doit s’assurer que le salarié est apte à occuper son poste et que la visite d’information initiale est réalisée dans les délais.

La nouvelle contribution forfaitaire pour l’apprentissage 

La loi de finances rectificative pour 2025 a instauré, depuis le 1er juillet dernier, une nouvelle contribution forfaitaire de 750 € pour les contrats d’apprentissage préparant un diplôme de niveau Bac + 3 ou supérieur.

Cette mesure, destinée à rééquilibrer le financement de l’alternance, vise les entreprises de tous secteurs, y compris agricoles. Elle ne s’applique pas aux contrats visant des diplômes infra-Bac, jugés plus proches des besoins immédiats du marché du travail.

La contribution est due une seule fois par contrat, quelle qu’en soit la durée.

Elle devrait être prochainement appelée par les opérateurs de compétences (OPCO), selon des modalités précisées par décret.

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21 octobre 2025 - Information Cerfrance, Viticulture & Cognac

Calcul de fermage spécial viticulture Charente et Charente-Maritime 2025

Temps de lecture 1 minute

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Les arrêtés fixant le prix des vins pour le calcul des fermages ont été publiés. Retrouvez ci-dessous les indices de calcul de fermage spécial viticulture de la Charente et de la Charente-Maritime.

Calcul de fermage Charente :

Les montants sont exprimés en euros par hectolitre d’alcool pur.

  • Grande champagne : 850 € / hlap
  • Petite champagne : 790 € / hlap
  • Borderies : 919 € / hlap
  • Fins bois : 765 € / hlap
  • Bons bois : 719 € / hlap

Calcul de fermage Charente-Maritime :

Les montants sont exprimés en euros par hectolitre d’alcool pur.

  • Petite champagne : 867 € / hlap
  • Borderies : 868€ / hlap
  • Fins bois : 831 € / hlap
  • Bons bois : 769 € / hlap
  • Bois ordinaires : 681 € / hlap
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16 octobre 2025 - PAC & Conseil agro-environnemental

Déclaration PAC : Sécurisez vos aides agricoles avec Cerfrance

Temps de lecture 2 minutes

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Gagner en sérénité en étant accompagné dans la réalisation de votre déclaration et l’obtention de vos aides PAC.

De plus, votre déclaration est 100% sécurisée puisqu’elle est réalisée en délégation de signature, ce qui nous rend responsable de votre déclaration : ce n’est pas une assistance, mais une véritable assurance que nous vous apportons.  

L’architecture des aides de la PAC

Évolution du 1er pilier

évolution pilier 1 PAC

Les instruments verts de la PAC
avant et après réforme

instruments verts de la PAC

Comment choisir son écorégime ?

Comment je choisis mon écorégime

Zoom sur la première voie des pratiques agricoles

zoom sur les pratiques agricoles

Cerfrance à vos côtés

Sérénité réglementaire et Sécurité de vos primes :

  • Assolements calés sur 2023 à 2027 = respecter la conditionnalité (rotation)
  • Simulateur d’aides 2023 à 2027 = estimer le montant de vos aides et leur évolution
  • Votre déclaration PAC = un conseil personnalisé et éclairé
  • Assistance au contrôle à distance ou en agence

Options

  • Optimisation de vos aides bovines
  • Volet « MAEC système » du diagnostic = se positionner sur un cahier des charges afin de décider
  • Assistance au contrôle sur place

Pour aller plus loin avec nos spécialistes

Agronomique

  • Rotation sur 5 ans calée avec un conseil agronomique indépendant
  • Travailler votre performance agronomique pour améliorer votre performance économique

Economique

  • Prévisionnel de résultat sur 5 ans
  • Réflexion stratégique d’anticipation : gérer pour gagner

Environnemental

  • Positionnement sur un référentiel de certification HVE (si déjà HVE, délivrance d’attestation de conditionnalité PAC 2023-2027)
  • Diagnostic Carbone : mesurer sa performance et/ou rentrer dans un dispositif de rémunération des crédits carbone

Juridiques

  • Avoir 1 DPB pour activer l’éco-régime sur toute la SAU
  • Être reconnu « agriculteur actif » pour toucher les aides PAC
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03 octobre 2025 - Information Cerfrance

Véhicules de fonction : comprendre la réforme des avantages en nature

Temps de lecture 3 minutes

Véhicules de fonction - réforme des avantages en nature

De récentes lois alourdissent les charges sociales sur les avantages en nature liés aux véhicules. Mode de détention, type de motorisation et méthode d’évaluation deviennent déterminants pour maîtriser les coûts.

De quoi parle-t-on exactement ?

Lorsqu’un employeur met à la disposition permanente d’un salarié un véhicule dont il est propriétaire ou locataire (y compris pour le week-end et les congés), l’usage privé qui en est fait par le salarié constitue un avantage en nature (AEN). Celui-ci est imposable et soumis à cotisations sociales.

Comment évaluer cet avantage en nature ?

L’évaluation peut se faire sur la base des dépenses réellement engagées, autrement dit, au réel, ou sur une base forfaitaire. Elle diffère en fonction du type de véhicule : essence, hybride ou électrique. Le choix s’effectue au cas par cas, et s’il le souhaite, l’employeur peut revoir cette option pour l’année écoulée. L’évaluation au réel se fait sur la base d’un pourcentage du prix d’achat ou du coût annuel de location auquel s’ajoutent les frais d’entretien, d’assurance et, le cas échéant, les frais de carburant pris en charge par l’employeur pour l’usage privé. Pour les véhicules mis à disposition à compter du 1er février 2025, les taux pour l’évaluation au forfait des véhicules à essence ont été relevés de manière significative.

Des avantages renforcés pour les véhicules électriques 

Les mêmes formules d’évaluation s’appliquent pour les véhicules électriques, en excluant les frais de carburant. Un abattement spécifique est accordé aux véhicules certifiés éco-score par l’ADEME (Agence de la transition écologique) :

  • 50 % sur l’évaluation au réel, dans la limite de 2 000,30 € par an ;
  • 70 % sur le forfait annuel de calcul des AEN, dans la limite de 4 582 €.

Si le calcul au forfait est plus simple et plus pratique, l’évaluation au réel doit être étudiée car elle s’avère très souvent moins onéreuse. Dans tous les cas, la solution la moins coûteuse est l’achat ou la location d’un véhicule électrique.

Par Nicole Le Gac – Juriste Droit Social

Actualité issue du magazine Gérer pour Gagner d’août septembre octobre 2025 – Retrouvez l’intégralité du magazine Gérer pour Gagner dans votre espace client.

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03 octobre 2025 - Fiche de paie & Conseil RH

Congés payés et arrêt maladie : nouvelles règles à connaître

Temps de lecture 4 minutes

Formulaire d'arrêt de travail

Après un premier épisode dont tout le monde se souvient et qui permet au salarié malade d’acquérir des congés payés, les juges français continuent de s’aligner sur les règles européennes auxquelles la France est soumise. L’arrêt de la Cour de cassation du 10 septembre 2025 précise deux points importants.

Le droit au report

Le congé de maladie et le congé payé n’ont pas la même finalité.

En droit de l’Union européenne :

  • L’objectif du congé payé est de permettre aux salariés non seulement de se reposer, mais aussi de profiter.
  • L’objectif du congé de maladie est de permettre aux salariés de se rétablir d’un problème de santé.

Puisque la maladie l’empêche de se reposer, le salarié placé en arrêt pendant ses congés payés a droit à ce que ceux-ci soient reportés.

En conséquence, lorsqu’un salarié tombe malade pendant ses congés payés, il doit obtenir la « suspension de ses vacances » afin d’être placé en arrêt maladie. Il bénéficie ainsi du report des jours de congés payés qui n’ont pas pu être pris de ce fait. Ce report est de droit à condition que le salarié vous envoie un arrêt de travail. Le ministère du Travail précise que, dès lors que des jours de congés payés coïncident avec un arrêt maladie, ils font l’objet d’un report.

Ainsi, vous devez informer votre salarié du délai de report de 15 mois en lui indiquant le nombre de jours de congé dont il dispose, et de la date jusqu’à laquelle ces jours peuvent être pris. Le salarié étant en arrêt maladie et non plus en congé, un maintien de salaire peut être dû. Ce changement de statut peut donc représenter un coût supplémentaire.

Les congés payés comptent pour les heures supplémentaires

La prise de jours de congés payés au cours d’une semaine ne prive pas le salarié d’heures supplémentaires, même s’il n’a pas réellement accompli la durée légale (35 h).

Si le Code du travail reconnaît les congés payés comme du temps de travail effectif pour le calcul des droits à congés, il ne les inclut pas dans le décompte de la durée du travail. Autrement dit, ces périodes sont exclues de l’appréciation du temps de travail accompli par le salarié.

Ce principe a pour effet de priver les salariés du paiement de leurs heures supplémentaires lorsqu’ils s’absentent pour prendre leurs congés, ce qui peut les inciter à ne pas vouloir prendre de congés. Or, selon le droit de l’Union européenne (UE), toute mesure pouvant dissuader un salarié de prendre ses congés payés est interdite. Dans cet arrêt, la Cour de cassation, compte tenu de la primauté du droit européen, écarte donc la règle de droit français en la matière qu’elle juge non conforme au droit de l’UE.

Ainsi, pour la Cour de cassation qui s’aligne désormais sur le droit de l’UE, un salarié qui prend des congés payés peut prétendre au paiement des majorations pour les heures supplémentaires qu’il aurait perçues s’il avait travaillé durant toute la semaine.

Pouvez-vous imposer la prise des jours reportés immédiatement après l’arrêt maladie ?

Si vous êtes tout à fait libre de fixer les nouvelles dates des congés reportés, vous devrez néanmoins respecter un délai de prévenance d’au moins 1 mois. Autrement dit, pour imposer un départ en congés le 1er septembre, vous devez informer le salarié au plus tard le 31 juillet.

Certaines situations devront être étudiées au cas par cas. Il en va ainsi de l’octroi des jours de fractionnement, ou encore lorsque le salarié ne peut pas bénéficier de 12 jours ouvrables consécutifs au titre du congé principal.

Notre conseil :

Ces nouvelles règles peuvent être confuses tant elles peuvent changer de vos habitudes, n’hésitez pas à vous faire accompagner de votre juriste en droit social ou gestionnaire de paie pour éviter les litiges avec vos salariés.

Par Christelle Dupin-Rappart – Juriste Droit Social

Article issu de la Lettre aux Employeurs d’octobre 2025 – Retrouvez l’intégralité de la Lettre aux Employeurs dans votre espace client.

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17 septembre 2025 - Fiche de paie & Conseil RH

CDD ou CDI : comment choisir ?

Temps de lecture 3 minutes

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En tant qu’employeur, il peut être difficile de choisir le type de contrat de travail qui s’adapte le mieux aux besoins de votre entreprise. Le contrat de travail à durée indéterminée est la forme par principe du contrat de travail, à la différence du contrat de travail à durée déterminée qui est un contrat d’exception. Leurs objectifs sont différents.

Le CDI : un engagement durable

Le CDI repose sur l’idée d’une relation de travail stable et pérenne. Il est conclu sans limitation de durée, ce qui en fait un gage de sécurité pour le salarié. Il bénéficie d’un encadrement protecteur en matière de rupture : toute fin de contrat doit reposer sur un motif légitime (licenciement , démission, rupture conventionnelle, etc.).

Le CDD : un outil de flexibilité strictement encadré

À l’inverse, le CDD est conclu pour une durée précise, dans des cas limitativement énumérés par la loi (article L1242-2 du Code du travail). Il est utilisé, par exemple, pour remplacer un salarié absent, faire face à un accroissement temporaire d’activité, ou pour un emploi saisonnier.

Le CDD offre à l’employeur une flexibilité précieuse. Il est cependant assorti d’une prime de précarité (10 % de la rémunération brute totale) à verser au salarié à la fin du contrat, sauf exceptions.

Le CDD ne peut en aucun cas avoir pour objet ou pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise. Le CDI doit donc être privilégié dès lors que le besoin de main-d’œuvre est permanent.

La requalification d’un CDD en CDI est d’ailleurs fréquente lorsque l’employeur ne respecte pas les règles de forme ou de fond du contrat à durée déterminée (absence d’écrit, motif de recours non visé par le Code du travail, dépassement de la durée maximale…).

La durée du CDD

En principe, le salarié travaillant en CDD doit avoir une date de fin de contrat de travail indiquée sur son contrat.

Il est renouvelable 2 fois, dans le respect de la durée maximale imposée par la loi ou la convention collective.

Toutefois, le CDD peut être conclu sans terme précis s’il est motivé par un remplacement ou une saison. Dans ce cas le contrat prend fin au retour de la personne remplacée ou à la fin de la saison.

Le CDD à terme imprécis doit néanmoins être conclu pour une durée minimale, précisée dans le contrat.

Avantages / inconvénients

En ce qui concerne le CDI :

  • Avantages : attire davantage de candidatures, contribue à la fidélisation , offre une période d’essai plus longue.
  • Inconvénients : engagement à long terme qui nécessitera le respect d’une procédure en cas de rupture de contrat.

En ce qui concerne le CDD :

  • Avantages : flexibilité, rupture à l’issue de la durée convenue sans procédure.
  • Inconvénients : cas de recours strictement encadrés, période d’essai courte, indemnité de précarité, pas de rupture anticipée sauf les cas prévus par le Code du travail,

Le salarié peut aussi mettre fin à son CDD si une autre entreprise lui propose un CDI.

Par Agnès Clément – Juriste Droit Social

Article issu de la Lettre aux Employeurs de septembre 2025 – Retrouvez l’intégralité de la Lettre aux Employeurs dans votre espace client.